En effet, on pourrait le prétendre. Pour la deuxième fois, l'IRB des Québécois s'avère nettement plus élevé que celui des Français. En 2007, celui de nos cousins n'était que de 68,60 alors qu'il se situait à 76, 80 pour les Québécois. Huit points, c'est assurément significatif. Et voilà qu'en octobre dernier, une deuxième ponction nous apprenait que l'IRB français avait fléchi de deux autres points (66,40) alors que celui des Québécois se veut stable, juste au-dessus de 76. C'est maintenant 10 points d'écart. Pour ajouter à cette analyse, le système pondéré de l'IRB affiche les mêmes résultats et les mêmes écarts. La situation qui prévaut actuellement en France y serait-elle pour quelque chose? Difficile à dire, mais les chiffres sont là et ne mentent pas. Si on se réfère aux résultats de 2007 publié par l'IRB on y apprend que, sur les 24 facteurs d'influence du bonheur, 11 étaient à l'avantage des Québécois, seulement 2 à l'avantage des Français et 10 qui s'avéraient sans conséquence. Entre autre, les Québécois étaient le double des Français (36% vs 17%) à affirmer vivre la vie dont ils rêvaient. Il n'y a pas de fumée sans feu. N'y a-t-il pas aussi, derrière ces données, une petite explication du très grand nombre de Français qui décident de traverser de ce côté-ci de l'Atlantique . . . et d'y rester?