Publié le 1 novembre 2008
Disons que depuis quelques mois, je fais plus que ma part pour tester le système de santé (rupture du tendon du quadriceps et hernie). Deux opérations, des consultations pré et post opératoires. Je commence à connaître les airs comme on dit.
J'essaie de trouver des faiblesses ou des éléments de mécontentement et je n'en trouve pas, sauf quelques petits détails ici et là. J'essaie de voir les calamités que nous présentent souvent les médias et je ne les voit pas. J'essaie d'identifier des infirmières à l'humeur exécrable et au bout du rouleau et je n'y arrive pas, du moins, elles ne le démontrent pas.
Des malades par contre, j'en vois plein. Ça n'arrête pas. Et eux, ils ne sont pas toujours fins et gentils. Remarquez, ça se comprend.
Dans un tel contexte, je ne peux que lever mon chapeau à tous ceux et celles qui travaillent auprès des malades. Ils ou elles sont tout simplement fantastiques. Je serais franchement incapable de faire leur travail et mon humeur serait grandement affectée par le contact constant avec la maladie.
Et lorsqu'on connaît ma propension à accorder des notes plutôt basses que hautes, celle de 9,5 se veut le maximum. Je ne dis pas que notre système de santé n'est pas un peu malade (peut-être davantage), mais pour moi, il constitue encore une véritable richesse et une richesse, on la protège.
Bravo au personnel de l'Hôtel-Dieu de Québec et celui de l'hôpital de l'Enfant-Jésus.