Publié le 30 novembre 2010
Le dossier publié actuellement sur le site de l'IRB et portant sur le possible retour des Nordiques de Québec m'a demandé un certain courage. Ramer contre le courant n'est jamais reposant. Il aurait été plus facile de rendre gloire à la toute puissance et dérouler le tapis rouge, mais j'en suis incapable.
Au moment d'écrire ce billet, je ne sais ni comment ces résultats seront interprétés ni quelle sera leur portée médiatique, mais j'anticipe plusieurs réactions. Je sais que plusieurs, sans me le dire, me traiteront d'imbécile, d'empêcheur de tourner en rond, de casse-pieds. D'autres ne prendront pas ces détours. C'est sans doute le prix à payer pour exprimer ce qu'on pense, surtout quand cette pensée va à l'encontre de celle dominante.
Je n'aime pas l'aveuglement volontaire. Je déteste lorsque l'on manque de discernement. Je m'oppose à ce que toute volonté populaire devienne nécessairement une priorité sociale et politique. Tout le monde ou presque aime le chocolat. Si je propose du chocolat pour tous, qui s'en plaindra? Du coup, je deviens populaire. Je fais saliver les papilles. Je sais pourtant que le chocolat a un coût, que consommé sans modération, il a des effets néfastes, mais je m'en fous. Je veux mon chocolat, et que personne ne s'oppose à ce souhait populaire, sinon, il est comdamné ipso facto.
Mais j'ai cru bon m'interroger, me poser des questions sur cette volonté presque hystérique de revoir les Nordiques dans la Ligue Nationale de hockey. Une petite voix discordante dans la cacophonie de la foule.