Publié le 4 mars 2012
Pas facile d'être fonctionnaires de nos jours. Ils sont la cible de toutes les attaques. Les moqueries à leur égard sont légion. Les Québécois les identifient toutefois comme le deuxième groupe le plus favorisé par la société après. . . Les immigrants. On peut sentir, à travers tous les sarcasmes qui leur sont adressés, une certaine forme de jalousie, d'envie.
Et pour cause. Appelés à identifier l'entreprise ou l'employeur pour lequel les Québécois aimeraient le plus travailler, la fonction publique arrive largement en tête avec 21% des mentions si on inclut le gouvernement du Québec, du Canada, les municipalités ainsi que les différentes sociétés d'État (les résultats de ce sondage seront disponibles sur le site de l'IRB dans 10 jours).
Pourtant! Ce sont les fonctionnaires qui enregistrent l'un des IRB les plus faibles parmi une liste de 45 professions. Ce sont également les employés de la fonction publique qui se plaignent le plus du manque d'ouverture de leur employeur qu'ils qualifient de conservateur ou fermé aux nouvelles idées.
La perception de l'interne semble bien différente de celle de l'externe. Mais tant mieux. En ces temps où la recherche des meilleurs candidats devient un enjeu majeur, où les différents ministères et sociétés d'État essaient tant bien que mal de se montrer attirants, ces résultats apparaissent comme une bonne nouvelle.
Je parierais un gros 2 $ que cette attirance est en grande partie provoquée par la sécurité d'emploi associée à la fonction publique, même si elle se fait plus rare.