Publié le 17 janvier 2010
Oui, effectivement. Bizarre le silence des médias, surtout les grands réseaux, par rapport aux informations contenus dans la dernière enquête de l'IRB sur les médias et l'information.
Ce silence s'expliquerait-il par le fait que les données ne sont vraiment pas positives et ce, tant envers les médias que les journalistes? Faut dire que ces derniers ont généralement une très forte opinion d'eux-mêmes et n'aiment pas vraiment qu'on les remettent en question.
Et plus bizarre encore ce silence, surtout de Radio-Canada, sur les intentions des Québécois par rapport au retrait ou non de la publicité à la télé de la SRC et sur la volonté de la population de sauvegarder et maintenir la mission de Radio-Canada en participant à son financement via une contribution volontaire.
Je crois humblement que ce dossier de l'IRB est d'une très grande actualité et adresse une problématique excessivement délicate et fondamentale dans une société qui se veut et se dit démocratique, mais les principaux acteurs ne veulent tout simplement pas en parler. Les journalistes sont pris entre l'arbre et l'écorce, entre leur intégrité et leur professionnalisme et les demandes et intérêts de ceux qui les engagent.
Dans ce contexte, pas surprenant que la douzaine d'entrevues accordées sur ce dossier l'ont été auprès de médias ou communautaires, ou parallèles, ou indépendants ou régionaux.