Publié le 1 août 2011
L'IRB fourbit ses armes pour la rentrée. Des résultats de trois nouvelles enquêtes seront tour à tour dévoilés. L'une d'elle portera sur la santé, l'exercice et l'alimentation. Cette dernière, particulièrement, ne fait pas très bonne figure au Québec.
Malgré la prolifération des livres de recettes et des émissions télé portant sur la bouffe, le message n'entre pas. Moins de la moitié des Québécois prétendent s'alimenter sainement. Ça fait pas beaucoup. Du moins, j'aurais pensé à une plus grande proportion. Probablement parce qu'une saine alimentation nécessite un peu plus d'attention et de temps.
Enfin, les résultats directs de cette mauvaise alimentation se font sentir à deux niveaux. Le premier, c'est au niveau du bonheur. La relation est directement proportionnelle entre le fait de bien s'alimenter ou non.
Le deuxième, c'est au niveau du poids et de l'obésité. Plus de la moitié des Québécois admettent qu'ils ont quelques livres à perdre dont 20% affirment qu'ils en ont beaucoup en trop. Les femmes nettement plus que les hommes. Je ne sais plus trop comment ça marche au primaire, mais dans mon temps, un plus un égalait deux.
Je le dis et le répète et davantage depuis mon expérience de Naufragés des villes, les problèmes de santé et d'obésité se résument à un énoncé d'une simplicité élémentaire. Trop de calories « in », pas assez de calories « out ».