Ça m'inquiète!

Bon, le dossier de la subvention ou don d'Hydro-Québec au collège Notre-Dame s'est terminée comme elle se devait, mais il serait trop facile d'en rester là et un peu naïf de penser qu'il s'agit là d'un cas isolé. C'est connu, pour un dossier que l'on découvre, combien d'autres demeurent cachés ou passent inaperçus? Cette mini saga n'est pas sans rappeler l'octroie aux écoles juives de la subvention du ministre de l'éducation de l'époque, Pierre Reed. Il y aussi cet inconfort de savoir qu'un individu avec aussi peu de jugement que monsieur Vandal dirige l'une sinon la plus importante société d'état du Québec. S'il a tant manqué de gros bon sens dans ce dossier, on peut se poser la question s'il lui arrive souvent, dans le cadre de ses fonctions, d'être aussi déconnecté. Si, comme il se doit, un poste de PDG à Hydro-Québec donne à ce dernier certains privilèges, en contre-partie, cette fonction lui enlève certains droits, dont celui à l'erreur grossière et à l'absence de jugement. Il y a un autre élément qui me tracasse dans ce dossier. L'attitude d'Hydro-Québec. La société d'état s'est-elle excusée pour son errance? Le PDG Vandal s'est-il amandé? Non. Il a fallut que la réponse vienne du collège Notre-Dame, ce qui est tout en son honneur. Hydro-Québec s'est plutôt défendue bec et ongle pour justifier son geste. C'est ce qui me fait dire que ces compagnies, et surtout les personnes qui les dirigent, se croient trop souvent au-dessus de la mêlée. La pire attitude lorsqu'on commet une erreur, c'est de la nier ou de la défendre, de l'oublier le plus rapidement possible et de passer à un autre appel. Je n'aurais pas voulu être dans les culottes de la pauvre personne aux communications chargée de défendre l'indéfendable. Bon, c'est fini avec cette histoire. Je n'en parle plus, promis.