Je fais comme tout le monde. Je lis les nouvelles. Deux d'entre elles m'interpellent particulièrement. La première est française et concerne DSK. Pur cynisme que cet homme qui, même s'il a été blanchi par la justice, s'avère un méchant prédateur sexuel. Le pire, c'est que son entourage, sa femme y comprise, affiche des sourires, parade et ne montre aucune gêne, aucun remord. Si j'avais fait ce que DSK a fait, j'aurais tendance à adopter une attitude contraire, me cacher, honteux de mon comportement. Mais non. Il sourit. Comment faire confiance à une pareille bête? Et comment cet homme riche et cupide, obsédé par le pouvoir, peut-il s'afficher sous la bannière socialiste? Non, vraiment, je ne comprends pas toujours les Français. L'autre se passe ici. La corruption dans la construction. Question de gros sous avec, encore et toujours, la cupidité des hommes comme trame de fond. La cupidité éradique tout. La morale, le jugement, l'étique, l'équité, la solidarité, l'intégrité et j'en oublie. Je me suis amusé à décortiquer le bonheur des ingénieurs (1018 répondants). Pour voir. D'abord, leur IRB est trois points inférieurs à la moyenne québécoise, sauf pour les femmes. Parmi les 24 facteurs, 11 s'avèrent négatifs, 12 positifs et un autre neutre, toujours par rapport à la moyenne nationale. Parmi ceux négatifs, apparaît le plus important, l'accomplissement, sauf pour les femmes. Le travail, facteur #3, se situe également sous la moyenne nationale, sauf pour les femmes. L'altruisme, l'intégrité et la solidarité, entre autres, s'avèrent négatifs. Ah bon! Les finances, l'amitié et l'optimisme se révèlent quant à eux des facteurs positifs. Ah bon! Et pourquoi les femmes ingénieurs sont-elles plus heureuses que les hommes ingénieurs? Je risque une réponse. Parce qu'elles font moins de politique, moins de lobbying, moins de manigances et plus de génie.