De la constatation à l'intention!
De la constatation à l'intention!
Il y a toujours un premier fossé qui sépare les deux . . . Et un second entre l'intention et l'action.
C'est ce qui se produit avec les organismes communautaires. Alors que 67% de la population considère qu'ils sont mal supportés et mal financés, seulement 41% seraient disposés à faire un geste concret pour remédier à la situation, soit consentir à se faire imposer annuellement un montant de 100$ qui serait dédié à ce financement. Mentionnons toutefois que 41% représente une proportion relativement élevée lorsque l'on compare avec les intentions manifestées pour d'autres sujets similaires.
Dans ce cas-ci comme dans de nombreux autres, les hommes se montrent plus disposés que les femmes à cette imposition particulière (44% vs 37%). C'est presque toujours ainsi que les choses se passent.
Les femmes sont plus empathiques, plus sensibles, plus disposées à s'engager, à donner de leur temps, mais quand vient le temps de sortir leur argent, c'est une autre chose, entre autres, parce qu'elles en ont généralement moins que les hommes. Ces derniers sont plus rapides à sortir de l'argent de leurs poches et plus enclins à régler un problème en le finançant plutôt qu'en s'y impliquant personnellement.
Cette volonté de contribuer à cet impôt particulier augmente avec le niveau de scolarité des répondants passant presque du simple au double dépendant que l'on possède un diplôme de secondaire 5 ou une formation universitaire de 2e cycle (30% vs 57%).
C'est sans surprise que l'IRB constate pour la millième fois le cynisme et l'égoïsme des mieux nantis de la société. Les personnes affichant les plus hauts revenus composent le groupe de la société qui se montre le moins d'accord avec cette forme d'imposition et c'est ainsi chaque fois que l'on demande à ce groupe de sortir de l'argent de ses poches pour autres choses que leur strict intérêt personnel. Navrant.