De printemps québécois à révolution . . . tranquille!

Bon. Ce ne sont que des résultats fragmentaires d'une étude actuellement en cours sur le site de l'IRB, mais certaines tendances se dessinent déjà.

Ainsi, un peu plus de la moitié des répondants croient que le Québec se dirige vers une sorte de révolution tranquille. Le printemps arabe québécois pourrait-il devenir le prélude et le tremplin à une seconde révolution tranquille? Fort possible.

Du moins, certainement souhaitable lorsqu'on apprend que seulement 11% des répondants à l'étude considèrent l'actuel climat social au Québec de positif et motivant. Les perceptions sont plutôt à l'opposé. Plus du tiers qualifient ce climat social d'inquiétant et de dérangeant et le quart, de négatif et démoralisant. La table semble mise pour des changements.

Depuis quelque temps, on entend souvent dire qu'il faut faire les choses autrement. Bien d'accord, mais la volonté de sortir des sentiers battus, avec tout ce qu'une telle attitude comporte, est-elle vraiment présente ou ne s'agit-il pas là que de mots vides lancés dans le but de se donner bonne conscience? Sommes-nous prêts pour emprunter un slogan rendu maintenant célèbre?

À la lumière de ce que j'observe, non. Il semble encore exister un fossé gigantesque entre les paroles des uns et les actes des autres.