Déconnectés, les journalistes?

C'est la question que posait Christiane Charette à ses invités et à laquelle Patrick Lagacé faisait une brève allusion dans son blogue. Je ne dirais pas que les journalistes sont déconnectés, mais biaisés, intéressés et de mauvaise foi, très certainement. Ils auront beau dire et beau faire, se drapper sous leur indépendance journalistique, faire valoir leur sens critique, prôner le droit du public à l'information et la sauvegarde de leurs intérêts, les journalistes et surtout les médias qui les engagent ne sont plus la courroie de transmission qu'ils étaient. Et le plus triste dans tout çà, c'est qu'ils réagissent très mal à la critique. Ils sont imbus d'eux-mêmes. Et attention. Si vous les critiquez trop fort, vous pouvez en payer chèrement le prix, car ils ont un droit de réplique illimité et tout le loisir de se justifier. On appelle çà de l'abus de pouvoir. L'information n'est plus leur mission première, mais un simple produit au service des intérêts des actionnaires/propriétaires qui les engagent...et la population est de moins en moins dupe de ce qui se passe. Pour en apprendre davantage sur le sujet, je vous invite à cliquer sur ce lien.