Demain, meilleur qu'aujourd'hui!

Demain, meilleur qu'aujourd'hui?

De nouvelles données portent à le croire. C'est un point encourageant.

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la situation semble s'améliorer. Enfin, la vision de demain. Encore faut-il savoir interpréter les résultats.

Toujours est-il que la majorité des Québécois (54%) croient que le Québec de demain sera meilleur que celui d'aujourd'hui, alors que 40% n'adhèrent pas à cette idée. On pourrait donc affirmer que le différentiel entre les uns et les autres (+14%) est positif. C'est timide, mais encourageant.

Ce résultat constitue en quelque sorte un pas en avant, car il y a deux ans l'IRB avait posé une question similaire : Croyez-vous que le Québec, dans 25 ans, sera une meilleure, une aussi bonne ou une moins bonne société qu'aujourd'hui? En 2010, les Québécois avaient été deux fois moins nombreux à répondre une meilleure société (15%) qu'une moins bonne (30%).

Comment doit-on interpréter ces résultats dans le contexte actuel? Que l'on assiste à un élan de positivisme ou bien que la situation s'est tellement aggravée et devenue à ce pont navrante qu'elle ne peut que s'améliorer? Poser la question, c'est un peu y répondre.

Comme c'est souvent la règle pour ce genre de questions, les hommes (59%) se montrent plus positifs que les femmes (48%) et cette vision positive de la société québécoise de demain croît avec le niveau de scolarité des répondants. Et l'on persiste à hausser drastiquement les frais de scolarité. Allez comprendre!

Autre bonne nouvelle, les jeunes de 18-24 ans sont 68% à penser que le Québec de demain sera une meilleure société qu'aujourd'hui, proportion qui chute à 48% cependant pour la génération X (35-54 ans).

Il va sans dire, l'IRB moyen des personnes optimistes affiche un écart favorable de 5,60 points sur celui des personnes plus pessimistes (80,00 vs 74,40).