Publié le 29 août 2008
Et oui. Il semblerait que nous irons en élection très bientôt. J'imagine que c'est inévitable. Remarquez, je n'ai rien contre le fait d'exercer mon droit le plus fondamental en démocratie, mais j'ai aussi bien peur de faire une violente indigestion de politique tellement ce sujet sera sur toutes les tribunes médiatiques.
En fait, la couverture de la prochaine campagne électorale sera, comme d'habitude, largement supérieure à l'intérêt réel qu'elle suscite auprès de la population. Trop, c'est comme pas assez avec le résultat qu'un grand nombre d'entre nous, saturé d'informations, de sondages, de reportages et de gros titres inutiles décrocheront.
Le problème avec les élections, c'est qu'elles prennent toute la place. Oui, c'est important, mais la terre continue quand même de tourner et la vie poursuit son cours. Il se passe des choses en dehors de la politique. Les journalistes, lors d'une campagne électorale, sont comme des enfants laissés seuls dans une chocolaterie. Ils se gavent... et nous gavent.
Déjà que l'investiture démocrate aux États-Unis et les élections qui s'en viennent chez notre voisin du sud occupent une large place dans nos médias, imaginez alors la situation lorsque des élections seront officiellement annoncées au Canada.
La politique c'est important, j'en conviens, mais la vie ne tient pas qu'à ça...quand même. Comme le dirait un slogan bien connu, «la modération à bien meilleur goût».