Êtes-vous prêts?

Non. Ce n'est ni un  clin d'oeil ni une parodie du thème de la dernière campagne électorale de Jean Charest. En fait, c'est tout autre chose. Le vieillissement de la population est commencé depuis quelques temps déjà et la tendance n'ira qu'en augmentant dans les prochaines décennies. Ce phénomène apportera son lot de défis et bousculera notre société. Le plus important de ces défis sera sans doute la prise en charge des personnes vieillissantes, malades, et inaptes à prendre soin d'elles. Le gouvernement ne pourra et ne voudra assumer cette responsabilité qui nous reviendra d'office d'ou la question: Êtes-vous prêts et disposés, mentalement et psychologiquement, à prendre soin d'un parent ou d'un(e) ami(e) très malade et/ou mourant? Dans un dossier choc à paraïtre sur le sujet, l'IRB annoncera que moins de la moitié de la population (41%) se dit prête à faire face, mentalement et psychologiquement, à cette situation. Nous avons donc, tant sur le plan individuel que collectif, du travail à faire pour affronter en toute sérénité ce défi immense. Ce constat met tout en lumière l'importance du billet du 3 février dernier et qui demandait, tous autant que nous sommes, d'êtres bons, juste un peu meilleurs que nous le sommes. Ça serait déjà un très bon départ, car la bonté sera une denrée de plus en plus recherchée. Si quelqu'un peut la commercialiser, son avenir est plus qu'assurée.