Face à face: Québec/France!
Face à face Québec/France!
Pourquoi les Québécois s'évaluent-ils plus heureux que les Français.
Le coup de sonde n'est pas banal. Plus de 27 000 répondants québécois et 11 000 répondants français. Oublier les marges d'erreur, elles sont infimes. Et que dit ce coup de sonde? Pour les Français, on devrait parler davantage d'un coup de masse parce que leur IRB moyen si situe sous la barre des 70 (68,30) et accuse un recul de 7,50 points sur celui des Québécois (75,80). Cet écart se veut nettement significatif.
Pour confirmer cette différence, l'IRB pondéré (celui que l'IRB octroie suite aux réponses données au questionnaire d'évaluation) augmente légèrement l'écart entre français et québécois (8,13 points), ces IRB pondérés se situant respectivement à 66,13 et 73,92.
Les seules similitudes se situent au niveau du sexe et de l'âge, les femmes, en France comme au Québec s'évaluant légèrement plus heureuses que les hommes et les personnes de plus de 55 ans, plus heureuses que celles qui les suivent dans l'échelle démographique.
19 sur 24
C'est ici que tout s'explique, que tout prend forme. Sur les 24 facteurs d'influence du bonheur, les Québécois affichent de meilleurs résultats pour 19 d'entre eux alors qu'ils enregistrent des résultats inférieurs aux Français que pour seulement 4 de ces mêmes facteurs. Un seul s'avère neutre.
Qui plus est, les résultats des Québécois sont supérieurs à ceux des Français pour 12 des 14 premiers facteurs. Il n'y a que les facteurs santé (2e) et amitié (9e) où les Français affichent une meilleure performance.
Les différences les plus marquées entre Québécois et Français se situent au niveau de l'accomplissement (facteur #1), du travail (facteur #3), de l'amour (facteur #5) et de la reconnaissance (facteur #8).
Ah oui! Ceux et celles qui hésitent encore et qui croient que le bonheur ne peut être qu'ésotérique ou tiré de la psycho pop, et bien l'IRB vous invite à réviser vos positions. Le bonheur est maintenant devenu une variable réelle, mesurable, avec une portion scientifique éprouvée. L'IRB a gagné son pari fait il y a cinq ans lors de son lancement. Celui de faire du bonheur une donnée technique s'ajoutant à celles économiques et financières et permettant de porter un meilleur jugement lorsque vient le temps d'évaluer l'état d'une société, d'une collectivité.