Facebook, à consommer avec modération!
Facebook, à consommer avec modération!
Oui, Facebook peut créer une forme de dépendance.
Facebook n'y échappe pas. Sa popularité agit comme l'ont fait tour à tour les différentes innovations technologiques en communication. La télévision a provoqué et provoque encore une dépendance auprès de certains groupes. Il y a eu ensuite les jeux vidéo, puis internet. Voici maintenant les réseaux sociaux, Facebook en tête.
Si un peu plus du tiers des Québécois inscrits sur Facebook (36%) consultent leur page une seule fois par jour ou moins, ils sont toutefois près du quart (24%) à la consulter plus de 5 fois par jour, dont 12% plus de 10 fois, quotidiennement. Pour ces derniers, les signes de dépendance sont assez évidents comme en témoigne leur IRB de 71,40, soit cinq points en dessous de la moyenne nationale.
On comprend mieux aussi que le temps moyen passé sur internet par jour en dehors des heures de bureau soit si élevé, c'est-à-dire 2 heures 38 minutes.
La fréquentation de Facebook, personne ne sera surpris, varie considérablement selon l'âge des répondants. Ainsi, pour un grand nombre de membres plus jeunes, Facebook devient leur principal mode de communication, remplaçant ainsi les courriels traditionnels.
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Facebook et le bonheur
À la lumière des données de cette troisième enquête de l'IRB sur les réseaux sociaux, il apparaît évident que si Facebook constitue un phénomène généralement positif dans les différents modes d'échanges et de communication, il n'a cependant aucune incidence sur le niveau de bonheur des gens. Dans cette dernière enquête, systématiquement, les personnes qui n'avaient pas de compte Facebook affichaient un IRB moyen légèrement supérieur à toutes les autres catégories de membres Facebook.