Publié le 14 mars 2010
Si j'avais dit haut et fort ce que je pense de Québec et ce que les données des enquêtes réalisées jusqu'à maintenant m'ont révélé, on m'aurait pendu haut et court. Pire, on m'aurait carrément ignoré, ce qui ne serait pas une première dans mon cas.
Mais si cela vient de notre ami Clotaire, une vedette internationale de surcroît, c'est différent. Ça passe serré, mais ça passe mieux. C'est bien connu. Au Québec, la reconnaissance arrive souvent avec un décalage et après un détour ou un passage obligé à l'extérieur. On a besoin de se faire dire par d'autres que quelqu'un est bon avant de le réaliser par nous-mêmes. Enfin, passons. Çà pourrait faire l'objet d'un prochain billet.
Remarqué, je suis tout à fait d'accord avec ce que monsieur Rapaille avance et, au risque de passer pour un frustré, je l'ai même écrit dans le dossier sur Montréal et Québec diffusé il y a quelques semaines, mais je ne peux que me montrer agaçé par tout ce cirque médiatique, par cette campagne de charme et de manipulation dans laquelle les journalistes s'abreuvent de ses paroles comme des pee wee devant celles de Wayne Gretzky.
Vous savez, c'est un vieux truc en communication. Lorsque tu veux que les gens achètent ce que tu t'aprêtes à leur vendre, tu les prépares, tu les apâtes, tu les titilles et tu leur démontre qu'ils font partie du processus.
Ah oui. J'ai écrit personnellement à Clotaire (on peut se permettre de l'appeler par son prénom, n'est ce pas?), histoire de lui offrir d'utiliser mes données sur Québec sans aucun frais. Je lui ai même transmis l'hyperlien, afin de limiter son temps de recherche.
Savez-vous quoi? Je n'ai pas eu de réponse :-)