L'avarice des riches!

Le dossier que vient de publier l'IRB sur les vices et les vertus est intéressant à plus d'un égard. Je vous laisse le soin de le consulter, mais je me permettrai de revenir sur un point qui me hérisse le poil. Une fois de plus, les personnes les plus aisées, celles affichant des revenus de 80 000$ et plus, sont celles qui se montrent les plus avaricieuses. Pour en ajouter un peu plus et dans la même ligne de pensée, elles sont également celles qui se déclarent les moins charitables. Un de nos problèmes de société se situe justement à cet endroit. Plus on a de l'argent, plus on en veut et plus on développe des besoins individuels. Du coup, il n'en reste plus beaucoup pour les autres ou pour les besoins collectifs et sociaux. L'argent, malheureusement, attise l'individualisme, mais ruine le collectif et altère considérablement la notion de solidarité au passage, Le même paradoxe revient toujours me hanter. L'amélioration des conditions individuelles et matérielles se fait presque toujours au détriment de celles collectives. Cette amélioration des conditions favorise un détachement voire même un rejet des conditions collectives. On ne garde que celles qui servent nos intérêts, sans égard pour tous les autres qui ne bénéficient pas des mêmes avantages. Cela se traduit par une préséance du privé sur le public. Le renforcement du premier n'a alors d'égal que l'affaiblissement du second. Ce constat est d'une grande tristesse, mais aussi et surtout d'une grande pauvreté . . . collective.