L'effet Big mac!

J'imagine qu'avec les informations que vous allez lire, je ne risque pas que les géants du fast food se jettent à mes pieds pour utiliser ces données, parce que fast food et bonheur ne font pas vraiment bon ménage. En fait, plus on avoue manger souvent dans un fast food, plus l'IRB de ces personnes baisse, passant de 79,50 pour celles qui n'y mettent jamais les pieds à 71,40 pour celles qui y vont régulièrement. Huit points d'écarts, c'est beaucoup. Cette donnée en confirme une autre qui démontre clairement l'effet contraire sur le bonheur le fait de se préparer régulièrement de bons soupers chez soi. Ainsi, l'IRB des personnes qui se préparent un bon souper 6 fois par semaine passe de 81,70 à 63,60 pour les personnes qui ne le font jamais. On parle d'un écart de près de 20 points, c'est énorme. En fait, ce qu'il faut comprendre de ces données, c'est l'importance de prendre le temps. Le temps de s'arrêter, de partager, de communiquer avec nos proches, de les écouter et de s'intéresser à ce qui se passe dans leur vie. Et, existe-t-il un meilleur moment, une meilleure occasion de le faire qu'autour d'un bon repas qu'on aura pris plaisir à concocter, à partager et à prolonger? Des conditions que ne permettent pas vraiment les fast food, convenons-en.