Publié le 5 janvier 2009
Ceux et celles qui me lisent ou consultent le site de l'IRB (www.indicedebonheur.com) savent que j'ai probablement une dent contre l'Église catholique et le gouvernement suprême qui la dirige, le Vatican.
Alors, tenez-vous bien. Dans un acticle de France-Presse, nous apprenons que le pape Benoît XVI, dans sa grande sagesse, a réitéré sa condamnation par l'Église catholique de la contraception. Ce vieux fou dit: « Exclure la possibilité de donner la vie au moyen d'une action visant à empêcher la procréation signifie nier la vérité intime de l'amour conjugale». Mais bon sens, qu'est ce qu'il connaît à l'amour conjugal, à la procréation et aux responsabilités qui en découlent?
Pour moi, ça dépasse l'entendement et c'est une autre preuve que l'Église catholique, et davantage Le Vatican, n'ont plus vraiment leur raison d'être. D'ailleurs, a-t-on besoin d'une institution archaïque pour affirmer et célébrer sa foi? Que vient faire ce filtre inutile, corrompu, de mauvaise foi et obsédé par son pouvoir entre le croyant et celui pour qui il affirme sa foi?
Je vous réserve le meilleur pour la fin. L'Osservatore Romano, le journal du Vatican, s'inspirant d'une étude «scientifique» d'un groupe de médecins catholiques, impute l'infertilité des hommes aux «effets dévastateurs de la pilule contraceptive sur l'environnement car elle relâche des tonnes d'hormones dans la nature à travers les urines des femmes qui la prennent».
Rendu là, mieux vaut en rire. J'imagine que nos monseigneurs Turcotte et Ouellet souscrivent à cette théorie sinon... ils pourraient être relégués au quatrième trio, ou pire, dans les estrades.