L'impact des réseaux sociaux!

L'impact des réseaux sociaux!

Les impacts ne proviennent jamais des outils, mais de l'utilisation qu'on en fait.

Croyez-vous que l'existence des réseaux sociaux contribue, d'une quelconque façon, à enrichir votre vie? C'était la question. Le match est serré entre les partisans du oui et ceux du non. Alors que 45 % des répondants le croient, dont 7 % en sont fortement convaincus, une proportion légèrement moindre (40 %) n'y croît pas dont 14 % qui sont tout aussi fortement convaincus.

Est-ce encore une fois la manifestation de l'optimisme, la croyance ou la foi, mais l'IRB moyen des 7 % de fortement convaincus que les réseaux sociaux contribuent à enrichir leur vie est le plus élevé à 80,20.

Le clan du oui comprend une plus forte proportion de locataires (50 %), de jeunes (54 % chez les moins de 35 ans), et d'enfants uniques (65 %) alors que c'est auprès des mieux nantis financièrement que cette affirmation recrute le moins d'adeptes (32 %).

Y a-t-il un lien à faire, une corrélation à établir, mais toujours est-il que les partisans du oui sont nettement plus nombreux que ceux du clan du non à prétendre que le monde de demain sera un monde meilleur (52 % vs 36 %). Cette donnée réfère directement à trois des 24 facteurs de bonheur, soit l'optimisme, l'ouverture et la capacité d'adaptation. Dans ce contexte, pas surprenant que l'IRB des 7 % de fortement convaincus mentionné plus haut soit plus élevé.

Le contrepoids d'une tendance

Les tendances, même celles positives, provoquent forcément des effets négatifs. Les réseaux sociaux n'y échappent pas. Ainsi, 39 % des répondants disent sentir un peu (33 %) ou même beaucoup (6 %) de pression sociale ou professionnelle à s'inscrire et utiliser ces réseaux avec, on s'en doute bien, des effets négatifs sur leur niveau de bonheur.

IRB des répondants en fonction de la pression ressentie à utiliser les réseaux sociaux
 
Cette pression est plus fortement ressentie chez les femmes (43 %) et chez les jeunes alors que l'enquête de l'IRB nous apprend que la pression à utiliser les réseaux sociaux est inversement proportionnelle à l'âge des répondants. Tu les utilises beaucoup, t'es « in », tu les utilises pas ou peu, t'es « out ».

Pression pour utiliser les réseaux sociaux en fonction de l'âge

Une nouvelle forme de dépendance

Et pour ajouter à cette pression d'utiliser les réseaux sociaux, mentionnons que 95 %, oui 95 % des répondants à l'étude de l'IRB sont d'accord (55 %) et même complètement d'accord (39 %) pour dire que les nouvelles technologies et les différentes plates-formes d'échanges ont engendré une nouvelle forme de dépendance. Ce sont les compagnies qui produisent et vendent ces produits et services  qui seront contentes d'apprendre la nouvelle.

Des théories qui battent de l'aile

L'hypothèse ou la théorie voulant que l'évolution technologique et la facilité de communiquer fassent éventuellement de la planète un meilleur endroit où vivre à de la difficulté à s'installer dans la tête des gens. Si 38 % y croit, 58 % n'adhèrent pas cette idée.

Cette adhésion diminue encore d'un cran (29 %) lorsqu'on affirme que les nouvelles technologies et les différents réseaux sociaux n'ont jamais rendu les gens si près les unes des autres.

Finalement, l'adhésion est encore plus faible pour l'affirmation voulant que l'évolution technologique et les différentes plates-formes d'échanges rendent les êtres plus humains, car seulement 13 % des répondants la partagent alors que 83 % la rejettent.

Chaque médaille a toujours son revers. Les réseaux sociaux, malgré leurs forces et les changements positifs qu'ils apportent, ont aussi le leur, ne l'oublions pas.