L'information, de moins en moins crédible!
L'information, de moins en moins crédible!
Dans leur quête de crédibilité, les réseaux sociaux ont encore du chemin à faire.
Les gourous du marketing viral et des nouvelles technologies insistent sur l'importance et l'influence des réseaux sociaux. Ils ont sûrement raison, mais la crédibilité de l'information véhiculée à travers ces réseaux n'est pas encore au rendez-vous.
Ainsi, 82 % des répondants à l'enquête de l'IRB disent accorder une plus grande crédibilité à l'information provenant des médias traditionnels (télé, radio, journaux) plutôt que celle émanant des réseaux sociaux (blogue, Facebook, Twitter, etc.).
L'information, un vulgaire produit
Ce que l'enquête de l'IRB révèle de plus important, c'est la perte de confiance de la population envers les médias en général, qu'ils soient virtuels ou traditionnels. Ce n'est pas la première fois que l'IRB l'observe, mais les chiffres semblent chaque fois pires que la fois précédente.
Ainsi, seulement 23 % des répondants sont d'accord avec l'affirmation disant que l'information, dans son ensemble et sous les multiples formes qu'elle peut prendre, n'a jamais été aussi crédible et véridique. Les trois quarts (73 %) rejettent cette hypothèse.
Plus les répondants sont scolarisés, moins ils sont d'accord avec cette affirmation.
Convergence et profitabilité à tout prix
Questionnés à savoir si la convergence des médias et les besoins de ces sociétés boursières de rentabiliser l'information constituaient une entrave à la démocratie, plus des deux tiers des répondants (68 %) le pensent et se disent d'accord (44 %) et même tout à fait d'accord (24 %) avec cet énoncé. Il y acertes ici matière à un débat social qui deviendra, tôt ou tard, essentiel.
La rapidité à laquelle circule l'information rend-elle la vie plus excitante et passionnante?
Match nul ou presque entre le clan de ceux qui disent oui (48 %) et leurs opposants qui disent non (50 %). Le bonheur penche légèrement du côté du clan du oui, mais très peu. Il est intéressant de noter que le clan du oui trouve plus d'adeptes, une fois de plus, auprès des jeunes, des hommes, des enfants uniqueset des mieux nantis financièrement. Cette affirmation récolte également plus d'adeptes auprès des optimistes. En effet, les personnes qui voient dans le futur un monde meilleur sont plus nombreuses à faire partie du clan du oui (54 % vs 44%).