L'insécurité (ou la peur) à un visage!
L'insécurité (ou la peur) à un visage!
On dit souvent que la peur ou l'insécurité sont souvent reliées à l'ignorance ou la méconnaissance. Les résultats suivants le démontrent une fois de plus.
Ainsi, les personnes moins scolarisées, celles affichant de plus faibles revenus, habitant en milieu rural et provenant de familles nombreuses sont, avec les femmes, les groupes de la société qui affichent le plus grand sentiment d'insécurité.
Le niveau de scolarité est assurément celui avec le plus d'incidence. Les personnes avec un diplôme de secondaire 5 étant, entre autres, nettement plus nombreux à penser que la société d'aujourd'hui est plus violente que celle d'hier, que Montréal n'est pas une ville sécuritaire et que l'immigration est, davantage que la pauvreté, une menace à la sécurité.
Énoncé 1 : Se sentent généralement en sécurité ici au Québec.
Énoncé 2 : Se retrouvent quelquefois dans des situations ou endroits, ici au Québec, où ils ne se sentent pas en sécurité.
Énoncé 3 : Considèrent que la société d'aujourd'hui est plus violente que celle d'hier.
Énoncé 4 : Considèrent Montréal comme une ville sécuritaire.
Énoncé 5 : Considèrent l'augmentation de l'immigration comme la plus grande menace pour la sécurité.
Rural vs urbain
S'il est normal de constater des écarts entre les hommes et les femmes en ce qui à trait à leur sentiment de sécurité, il est intéressant et révélateur de constater des écarts constants entre personnes qui vivent en milieu rural et celles qui vivent en milieu urbain.
Sans relancer le débat sur les accommodements raisonnables, il appert cependant que l'éloignement des villes, principalement Montréal, et de l'une de ses principales caractéristiques, l'immigration, nous les fait davantage craindre alors que l'inverse semble également s'appliquer.
Pour ce qui est des deux autres caractéristiques illustrant le visage de l'insécurité, soit les faibles revenus et les personnes provenant de grosses familles, on peut, sans trop craindre de se tromper, extrapoler et les associer respectivement à la scolarité des gens ainsi qu'à leur provenance (milieu rural).
