Publié le 5 mars 2011
Intéressant, à l'heure des transformations sociales, de connaître comment les gens perçoivent l'avenir avec un grand A. J'ai donc posé la question. Si les gens voyaient dans le futur, un monde meilleur. Pour la troisième fois depuis quatre ans que je la pose cette questions, la réponse, sans surprendre, s'avère toujours décevante.
Alors que plus de la moitié (51 %) ont une vision pessimiste et ne croient pas que le futur apportera un monde meilleur, 41 % pensent le contraire. Il va sans dire que le niveau de bonheur de ces derniers est plus élevé que celui des premiers (5 points). L'optimisme, vous connaissez? Non? C'est le 12e facteur d'influence du bonheur.
Pour mieux comprendre ce résultat, il faut en regarder un autre. Ainsi, 56 % des gens ne croient pas que les intérêts de la race humaine primeront un jour sur les intérêts individuels alors que 40 % le pensent. Ayoye. Et le pire, c'est qu'il n'y a pas ou plus de différence de l'IRB du fait que l'on se montre plus favorable au collectif qu'a l'individualisme.
C'est dire aussi comment cette caractéristique, l'individualisme, semble acceptée, imprégnée dans nos veines et absorbée par notre cerveau. Elle nous définit et nous nous en contentons. À moins qu'il s'agisse d'une capitulation, d'une résignation? Passagère de surcroît. Je ne sais pas trop. J'hésite entre cette option et celle de croire au cycle, au pendule qui, une fois à une extrêmité, revient tranquillement vers l'autre en séjournant évidemment par le centre.
Et pourquoi je demeure quand même optimiste? Parce que 70 % des répondants considèrent l'homme comme foncièrement bon. Voilà. Il y a encore de l'espoir.