La communauté Facebook: Du monde sociable!

La communauté Facebook : Du monde sociable!

Est-ce que les membres Facebook sont plus sociables par qu'ils sont sur Facebook ou c'est parce qu'ils sont sur Facebook qu'ils sont plus sociables? C'est comme l'œuf et la poule finalement. Mais ils sont plus jeunes ce qui explique bien des choses.

Toujours est-il que les chiffres sont assez éloquents. Dans un premier temps, les membres Facebook sont plus nombreux à être impliqués dans un groupe d'intérêt (club, équipe, cercle, associations, etc.) que ceux qui ne sont pas membres (46 % vs 39 %). Si les membres Facebook passent beaucoup de temps devant leur ordinateur, ils en passent également avec leur entourage ou leur cercle d'amis élargi.

Dans ce contexte, nous ne serons pas surpris d'apprendre qu'ils sont plus nombreux à prétendre avoir une vie sociale active que les non-membres (53 % vs 44 %), d'autant qu'ils sont plus jeunes.

Ils entretiennent également des liens plus étroits avec leur famille alors que 80 % d'entre eux disent communiquer (téléphone, courriel, etc.) avec leurs parents sur une base hebdomadaire, 74 % affirment les visiter de façon régulière et 63 % avouent participer régulièrement à des activités familiales alors que ces proportions chutent respectivement à 68 %, 65 % et 59 % pour les personnes qui ne sont pas sur Facebook.

Facebook et l'estime de soi

Est-ce un hasard, mais il semblerait que les membres Facebook ont une meilleure perception d'eux-mêmes, 61 % se considérant comme de belles personnes physiquement et 69 % comme des personnes avec du charme alors que ces proportions se situent respectivement à 50 % et 66 % pour les non-membres.

Connaissant la propension à diffuser des tonnes de photos sur Facebook, il apparaît peut-être plus facile de le faire lorsque l'on a une meilleure estime de soi . . .  sur le plan physique tout au moins.

Si les membres Facebook affichent un IRB moyen de 79,00, 1,30 point supérieur à celui des non-membres (77,70), cet écart est cependant trop faible pour conclure qu'ils se considèrent plus heureux que ces derniers. Mais attention, ils sont 50 % à affirmer que leur niveau de bonheur s'est amélioré dans la dernière année contre seulement 40 % pour les non-membres.

Si Facebook, on en conviendra, n'est pas la panacée au bonheur, ces chiffres permettent toutefois une analyse différente et positive d'une communauté que l'on aime parfois démoniser et diminuer.