La défense des droits, plus attirante que le pouvoir politique!

Sans doute plus intéressant de revendiquer que de se faire critiquer.

Probablement aussi que parce qu'ils sont de plus en plus nombreux à croire que les changements politiques seront dictés par les pressions exercées par ces groupes de défenses.

Quoi qu'il en soit, plus du quart des répondants (26%) se disent intéressés à s'impliquer dans l'un ou l'autre des groupes de défenses des droits (21%) ou le sont déjà (5%). Cette proportion est plus du double de celle des personnes intéressées à s'impliquer bénévolement dans un parti ou un mouvement politique (10%).

 
Encore une fois, la même histoire se répète. Ce sont les jeunes (29%), les femmes (23%), les personnes fortement scolarisées (25%), les locataires (26%) et celles affichant les plus faibles revenus (25%) qui sont les plus intéressés de s'impliquer dans ces groupes de défenses des droits.

À l'opposé, les moins intéressées à se compromettre dans ces groupes de défense sont les hommes (42%), les personnes vivant en couple (42%), les propriétaires (44%) et celles affichant les plus hauts revenus (47%).

Les raisons de ne pas s'impliquer

Peu importe la cause, c'est invariablement la même raison qui est évoquée. Le manque de temps, encore et toujours (52% des mentions). Le manque d'intérêt par la suite (19%), le manque de volonté (15%) et, finalement, le manque de conviction (9%).

Les personnes avec une forte scolarité sont les plus nombreuses à mentionner le manque de temps (63%), celles avec une faible scolarité, à mentionner le manque d'intérêt (26%), les plus jeunes et les moins bien nantis le manque de volonté (24%) et les hommes, le manque de conviction (11%).