Voilà une bonne chose. Le BNQ (bureau de normalisation du Québec) vient de lancer la norme «ENTREPRISE EN SANTÉ» incitant les entreprises à se prévaloir de la santé et de la bonne forme de leurs employés. Alors, à quand la norme du bonheur au travail? L'IRB est désormais en mesure de poser une diagnostic précis sur le niveau de bonheur des employés d'une entreprise afin que cette dernière puisse apporter des ajustements à ses politiques ou façons de faire. On ne s'en sort pas. Les entreprises devront, peu importe la forme que cela prendra, prendre soin de leurs employés et réaliser qu'ils sont leur première et leur plus grande richesse. Il en va de leur survie. Les premières entreprises à réellement agir en fonction du bien être de leurs employés seront les gagnantes et les dernières, les grandes perdantes. N'oublions pas une donnée importante qui s'ajoute à des dizaines d'autres. Le sentiment d'appartenance à son employeur influence directement le niveau de bonheur des gens. Il y a en effet un  écart important de 13 points (81,10 vs 68,10) entre l'IRB moyen des personnes qui qualifient ce sentiment d'appartenance de fort et celui des personnes qui l'évaluent à nul. Et les hommes sont beaucoup plus nombreux que les femmes (35% vs 22%) à considérer ce sentiment comme faible ou nul. Le sentiment d'appartenance, c'est quelque chose qui se cultive et qui prend racine dans la considération que l'on accorde à ses employés.