La participation environnementale en légère progression!
La participation environnementale en légère progression!
De petits pas pour une grande cause.
La préoccupation de la population face aux différents enjeux environnementaux ne laisse aucun doute, la très forte majorité (90 %) affirmant cette préoccupation. Le travail d'éducation et de sensibilisation a été fait et bien fait.
Ce n'est donc pas à ce niveau que le bât blesse, mais plutôt dans la croyance que chacun, à son niveau, peut contribuer à la cause et améliorer le bilan environnemental. Malgré une faible amélioration, les Québécois sont encore nombreux (47 %), à se sentir plutôt impuissants face aux différents enjeux environnementaux. Cette proportion de gens est toutefois en baisse de 4 points par rapport au mois de février 2007 alors que l'IRB avait posé la même question et que plus de la moitié (51 %) s'avouait alors impuissante.
Le bonheur est dans la foi
En 2010 comme en 2007, les personnes qui croient que les actions et les gestes qu'ils posent s'avèrent utiles affichent un IRB supérieur (80,00 vs 76,00) à celui des personnes qui, à l'opposé, se sentent impuissantes face aux enjeux environnementaux. Cet écart de 4 points de l'IRB à cependant été réduit de moitié en comparaison à l'écart observé en février 2007 alors qu'il était de 8 points.
Il est intéressant de constater une fois de plus que la foi ou la croyance en quelque chose influence positivement les niveaux de bonheur. Nous appelons cette croyance l'optimisme, caractéristique qui figure au 12e rang parmi les 24 facteurs d'influence du bonheur recensés à ce jour par l'IRB.
Oui à une taxe environnementale
La volonté d'imposer une taxe environnementale sur les produits de consommation jugés nocifs à l'environnement se confirme une fois de plus en cette fin d'année 2010. Cette volonté demeure très marquée malgré un léger effritement, passant de 76 % qu'elle était en février 2007 à 73 % en novembre 2010.
L'étude de l'IRB de 2010 confirme une fois de plus que cette volonté s'exprime plus fortement en milieu urbain qu'en milieu rural (75 % vs 64 %), auprès des 18-24 ans (83 %) et des personnes affichant les plus hauts revenus (87 %). Sans surprise, cette volonté de taxer les produits jugés nocifs à l'environnement croît avec le niveau de scolarité des répondants. D'ailleurs, ce dernier élément constitue toujours un important corollaire lié à la sensibilisation environnementale.