La passion, l'affaire des femmes!

Enquête de l'IRB : La passion, utopie éphémère ou réalité durable?

La passion, l'affaire des femmes!

Québec, le 6 février 2007- Plus de doute possible : près des deux tiers des Québécois (61%) croient que les femmes sont plus passionnées que les hommes (26%) ! Même les hommes sont plus nombreux à penser que les femmes sont plus passionnées qu'eux (50% vs 37%). L'enquête de l'IRB sur la Saint-Valentin révèle des résultats intéressants comme surprenants sur la relation qu'entretiennent les Québécois face à la passion, l'amour, le couple et le bonheur.

La Saint-Valentin : Amour ou Commerce ?

Les avis sont en effet partagés : 34% des Québécois considèrent la Saint-Valentin comme une occasion de stimuler la passion du couple alors qu'une proportion presque identique (31%) la voient plutôt comme un événement commercial futile et inutile.

Il est intéressant (et amusant) de constater que 12% des Québécois associent la Saint-Valentin à une obligation de faire plaisir à son (sa) conjoint(e), mais que cette perception descend à 3% chez les femmes alors qu'elle grimpe à 21% chez les hommes.

La perception que l'on a de cette fête semble avoir également des répercussions considérables sur le bonheur des gens : l'IRB moyen des personnes qui voient en cet événement une occasion de stimuler la passion du couple s'élève à 78,70, alors qu'il n'est que de 71,15 pour celles qui le voient comme une obligation de faire plaisir à son (sa) conjoint(e).

L'attirance physique et sexuelle : essentielle à l'amour ?

Cette attirance physique et sexuelle semble être un pré requis à l'amour même si les avis sont partagés, car plus de la moitié des Québécois (54%) le croient alors que 45% d'entre eux ne partagent pas cette opinion. Une croyance qui décroît avec l'âge, bien que 41% des personnes âgées entre 55 et 64 ans soient de cet avis.
Mais le bonheur semble trouver davantage un terrain favorable chez les personnes qui ne croient pas que l'attirance physique et sexuelle soit une nécessité à l'amour, car leur IRB moyen se situe à 77,80, plus de 3 points au-dessus de ceux qui pensent le contraire (74,50).

La passion, un beau paradoxe!

C'est ce que démontre l'enquête de l'IRB, car si 81 % des Québécois considèrent que la passion et/ou la vie sexuelle d'un couple peut survivre à la routine, ils sont néanmoins 62 % à affirmer rechercher surtout le confort et la stabilité dans leur vie sentimentale, contre 33%, la passion avant tout… Comme si la passion était une « valeur ajoutée » qu'il est certes préférable d'avoir, mais dont le prix à payer pour l'obtenir est souvent jugé trop élevé.

Passion et famille, une paire fragile

De prime abord, on serait porté à croire que la passion peut très bien s'accommoder de la famille, car 71 % des gens considèrent que la passion et/ou la vie sexuelle d'un couple est « tout à fait » compatibles avec la vie familiale, alors que seulement 25 % estiment qu'il est « plus ou moins difficile » de joindre « l'utile à l'agréable ».

Mais si on ne se fie qu'à l'avis des femmes, cette conciliation s'avère plus difficile, car elles ne sont que 67% à la croire possible. Cette proportion descend même à 63% lorsqu'on vit en famille.

Une attitude moins affirmative quant à la compatibilité entre la passion et/ou la vie sexuelle avec la vie familiale ne semble pas favoriser le bonheur, car il existe un écart de presque 7 points (71,30 vs 77,90) entre les personnes qui considèrent «plus ou moins difficile» de joindre les deux par rapport à celles qui se disent «tout à fait d'accord» avec cette possible coexistence.

Faire plaisir : un petit geste qui rapporte gros!

Et comment! On sous-estime trop souvent l'impact que provoquent de petites attentions. Pourtant, elles ont une influence incroyable sur le bonheur des gens !

La dernière enquête de l'IRB révèle que seulement 15 % des gens affirment que leur conjoint(e) les surprend souvent avec de petites attentions non prévues, ce qui semble les combler, car l'IRB moyen de ces personnes atteint un sommet encore jamais vu, soit 83,90.

À l'opposé, 6 % de la population admet que leur conjoint(e) ne les surprend jamais avec de petites attentions non prévues et, par conséquent, affichent le plus faible IRB enregistré, soit 56,90 : un écart de 27 points avec ceux ou celles qui en reçoivent souvent, ce qui est énorme !

En fait, l'IRB des gens est directement proportionnel à la fréquence des petites attentions non prévues prodiguées par leur conjoint(e). Un pensez-y bien !

Pour tout savoir sur les résultats de cette enquête de l'IRB, consultez le site www.indicedebonheur.com, ou écoutez RYTHME-FM, le mercredi 7 février à 12h : l'émission Les midis de Véro animée par Véronique Cloutier sera consacrée à l'analyse des résultats de l'enquête de l'IRB.

Cette enquête a été réalisée entre le 18 décembre 2006 et le 15 janvier 2007 auprès de 1359 répondants, ce qui lui confère une marge d'erreur de 2,7%. Tous les résultats ont été pondérés par la firme de sondage l'Observateur afin que ceux-ci soient conformes à la réalité socio démographique du Québec selon les plus récentes données de Statistiques Canada.

Figurant parmi « Les idées fameuses de 2006 » de La Presse, l'IRB s'impose de plus en plus comme un observatoire social incontournable. Rappelons que l'indice relatif de bonheur (IRB) provient d'une auto évaluation que chacun fait de son propre état. Cet indice, pour la première fois, évalue le niveau de bonheur des collectivités et lui confère une notion plus concrète qu'il devient possible de comparer et dont on peut suivre l'évolution dans le temps. L'IRB est un complément utile dont le caractère novateur et humain le situe en marge du discours économique ambiant.

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Source :
Pierre Côté, IRB*
*L'IRB est une marque déposée appartenant à Côté communication conseil

Information et entrevues :
Jean-Sébastien Brousseau
(418) 953-4749
jsb.comm@gmail.com