Publié le 20 janvier 2008
La peur d'échouer paralyse le bonheur. Tout comme le fait de ne pas aller au bout de ses idées, de ses rêves ou de ses projets. Chacune semble d'ailleurs être la résultante de l'autre.
C'est le cas de plus du quart de la population. À l'opposé, ils ne sont que 4% à avouer ne jamais avoir peur d'échouer et 9% à toujours aller au bout de leurs idées, de leurs rêves.
La peur d'échouer, je connais bien. Et souvent, je ne vois pas le bout de mes idées et de mes rêves. Pourtant, on me considère fonceur, entrepreneur, passionné et déterminé. Alors, j'aimerais bien savoir comment ils font, ceux et celles qui n'ont jamais peur d'échouer? D'où elle vient cette confiance en soi si grande qu'elle les empêche de même douter du succès de ce qu'ils entreprennent? Sont-ils conscients?
Cela m'impressionne. Pas surprenant que l'indice de bonheur de ces personnes atteigne un sommet de 90,40. Moi, j'ai beau essayer d'évacuer la crainte de l'échec, je n'y arrive pas. Je dois me battre et me convaincre chaque jour du bien fondé de mes actions et de mes projets. À la longue, çà devient fatiguant.
Ils y en a beaucoup qui disent que si tu crois très fort à tes idées, elles se réaliseront. Moi, le gars rationnel et cartésien, j'ai bien de la difficulté avec cette attitude que j'associe davantage à la pensée magique «whishfull thinking», mais peut-être qu'au fond, ce sont ces personnes qui ont raison.