La plogue!
Bon! Est-il permis, d'un point de vue éthique on s'entend, de faire de l'auto plogue sur son propre blogue?
Hummm! Je me dis qu'en de rares occasions, ça peut passer. Mais, on jase là. Mettons que je suis au Salon du livre de Montréal cette fin de semaine. Est-ce que je peux le dire? Est-ce que je peux même aller jusqu'à mentionner les séances de signatures du vendredi 20 heures et du samedi 17 heures? Hummmm.
Bon, Québec Amérique ne m'en voudra sûrement pas, mais les éditeurs. . . Ils me diront : «N'oublie pas de mentionner que c'est pour Québécois 101, notre portrait en 25 traits. Ne te gêne pas pour te vanter et dire que c'est le meilleur essai jamais publié sur les Québécois et ce qu'ils ont entre les deux oreilles. Et tant qu'à faire, mets un lien pour que les gens se le procurent ».
Ouf! OK. Un lien. Mais je ne sais même pas combien d'exemplaires ils en ont vendus de ce foutu livre. Je ne sais même pas s'il est apprécié. Oui, près de 20 semaines dans le top 10 des ventes pour les essais québécois, mais ça dit pas grand-chose. Au Québec, on peut être dans le top dix avec 30 ventes par semaine.
Mais revenons au principe de l'auto plogue. J'imagine (en fait, j'en suis sûr) qu'il serait exagéré de parler de mon précédent livre, Parenthèse, deux mois d'errance urbaine. Qu'il serait même vaniteux de mentionner que l'éditeur en a réimprimé. Pas des tonnes, mais assez pour le rendre disponible à nouveau.
Non. C'est trop. Franchement! Aucune gêne le bonhomme. Incapable d'être minimalement détaché. Je lirais la même chose sur un autre blogue et je me désabonnerais. Sur le champ.
Ma décision est prise. Je vous l'annonce. Je ne parlerai jamais plus de mes réalisations sur mon blogue. . . Sauf en cas d'exception.
Au plaisir de vous y rencontrer J