La politique demeure attirante, malgré tout!
La politique demeure attirante, malgré tout!
Malgré ce qu'on en dit et ce qu'on en pense, la chose politique possède un pouvoir d'attraction certain.
Sinon, comment expliquer que 10% des répondants se disent tentés ou attirés de se lancer dans une carrière en politique active, que ce soit au niveau fédéral, provincial ou municipal? 10%, c'est à la fois peu, mais considérable. Combien se montreraient intéressés par une carrière en génie? En architecture? En médecine?
Malheureusement pour elles, les personnes intéressées par une carrière en politique affichent un IRB moyen de trois points inférieurs à celui des personnes que la chose politique n'intéresse absolument pas (75,50 vs 78,70).
La nature des sexes étant ce qu'elle est, les hommes sont quatre fois plus nombreux que les femmes (16% vs 4%) à démontrer de l'intérêt pour la politique active, ce qui confirme, d'une part, l'attraction qu'exerce le pouvoir sur eux et, d'autres parts, la difficulté d'intéresser les femmes à choisir cette voie. Malgré les désirs exprimés par plusieurs groupes de femmes pour qu'il y est parité à ce chapitre, on ne peut quand même les y obliger.
Cet attrait par la politique active décroît avec l'âge, mais croit avec le niveau de scolarité des individus. Les personnes déclarant les plus hauts revenus représentent le groupe le plus fortement intéressé à se lancer en politique active (18%).
Implication politique bénévole
Les chiffres sont sensiblement les mêmes lorsqu'il s'agit cette fois de s'impliquer, mais bénévolement dans un mouvement, une formation ou un parti politique. 10% se disent intéressés, 64% ne le sont pas.
Contrairement à une carrière en politique active, la volonté de s'impliquer bénévolement dans un mouvement ou parti politique se traduit par une hausse de l'IRB moyen de ce groupe, soit 80,00, trois points au-dessus de l'IRB moyen québécois.