La stratégie olympique!
La stratégie olympique!
Pas de doute. La pilule passe nettement mieux avec l'enrobage olympique.
Le financement de l'amphithéâtre, selon le discours officiel, ne servirait pas qu'à héberger les anciens futurs nouveaux Nordiques, mais aussi à asseoir solidement la candidature de la ville de Québec pour l'obtention des Jeux olympiques. On ne peut pas dire cependant si ces olympiques seront ceux de 2022, 2026 ou même 2030. C'est loin, très loin.
C'est bien connu, les olympiques sont plus nobles qu'une simple équipe de hockey professionnelle et ratissent plus large. Ainsi, lorsqu'on pose la même question du financement de l'amphithéâtre, mais en spécifiant qu'il renforcerait la position de Québec dans sa quête des Jeux olympiques, les intentions grimpent de 21 %. Oui, près du quart des répondants bonifierait leur don si leur intention était déjà d'en faire un ou serait disposé à en faire un si cette intention n'était pas présente.
Ce qui est le plus remarquable derrière cette donnée est la dimension stratégique qu'elle occupe. Ainsi, l'ajout de la question olympique derrière le financement de l'amphithéâtre occulte un peu l'aspect mercantile que représente un club de hockey et permet d'étendre l'adhésion au projet à des gens qui ne l'étaient pas dans la seule option du retour des Nordiques. Mais ce qui manque à la candidature olympique de Québec, ce n'est pas un amphithéçatre, mais plutôt une montagne.
Encore une fois, ce sont les plus jeunes qui se montrent les plus enthousiastes à financer un projet qui englobe la dimension olympique alors qu'une fois de plus, l'IRB constate qu'il n'est vraiment pas facile de faire sortir de l'argent des poches des personnes de 55 ans et plus, toujours un peu radins. Pourtant, ce sont elles qui en ont le plus. Probablement que leur retraite les omnubile.