Premier palmarès des régions du Québec où les gens sont les plus heureux

Lanaudière décroche la 1ère position

Jeudi, le 12 avril 2007 - L'Indice relatif de bonheur (IRB - www.indicedebonheur.com) dévoile le palmarès des régions administratives du Québec en complément au palmarès des villes. Lanaudière décroche la première position avec un IRB de 77,30 complétant le doublé avec Repentigny, la ville qu'elle abrite et où les habitants sont les plus heureux au Québec. Lanaudière devance de près d'un point, la région de la Capitale Nationale qui se classe au second rang du palmarès avec un IRB de 76,40. Pour la première fois, une enquête sur les régions sonde le bonheur et en fait une référence utile et désormais incontournable pour évaluer la qualité de vie. Pour la première fois, une enquête sur les régions atteint un degré de véracité inégalé en utilisant un échantillon de 9330 répondants.

Les atouts de Lanaudière

Plusieurs éléments expliquent le degré de bonheur élevé des habitants de la région de Lanaudière, notamment :

• Un taux de chômage qui frise le plein emploi (4,8%);
• une croissance démographique rapide avec un solde migratoire de 2%, soit 8 879 habitants de plus par rapport à 2005;
• une population plus jeune que la moyenne Québécoise;
• une situation géographique située dans un corridor qui connaît actuellement l'un des plus forts développement économique au pays;
• une proximité à la fois de la métropole et d'une nature généreuse.

Même s'il existe un certain clivage entre le sud de la région, plus riche, et le nord, plus défavorisé, et que le taux de décrochage scolaire demeure élevé, les éléments positifs semblent l'emporter largement sur ceux qui le sont moins.

La qualité de vie de la Capitale Nationale, confirmée une fois de plus

Québec n'est pas que belle... Il y a beaucoup plus !

• Excellent ratio de médecins, médecins spécialistes et dentistes en fonction de la population ;
• très faible taux de décrochage scolaire ;
• proportion plus faible de gens obèses ;
• proportion plus élevée de gens en santé ;
• revenu annuel moyen 2% supérieur à la moyenne québécoise ;
• taux de chômage inférieur de 1,8% à celui de la province.

Malgré tout, Québec n'arrive pas attirer les nouveaux venus, qu'ils soient du reste du Québec ou de l'étranger, comme le montre son solde migratoire anémique de 0,25%. L'hiver, qui, à Québec, n'a pas encore perdu ses droits, pourrait en être une cause  : seulement 8% des gens considèrent que cette saison les rend plus heureux contre 20% moins heureux.

Québec est encore une ville de sport. Des équipes fortes ont su combler le vide créé par le départ des Nordiques :

• Remparts de Québec, champions junior canadiens ;
• Rouge et Or (football) de l'Université Laval, champions canadiens universitaires ;
• Capitales de Québec, champions de la ligue de baseball East Coast.

Québec fêtera en grande pompe ses 400 ans l'année prochaine et les retombées de cet événement se font déjà sentir par des travaux qui doteront la ville d'infrastructures et la rendront plus belle et invitante.

Le Saguenay Lac-St-Jean, un royaume qui vacille !

Avec le palmarès des régions du Québec, la fierté légendaire des bleuets en prend pour son rhume. Les prochaines données démontrent les difficultés que vivent les habitants des régions ressources.

• La crise du bois s'est montrée sans pitié pour une partie de la région ;
• la fermeture de l'usine de papier Abitibi Consolidated a été un véritable drame ;
• les efforts de syndicalisation des travailleurs du Wal-Mart de Jonquière se sont  terminés par une fermeture et des divisions au sein de la population ;
• Alcan a modernisé ses usines, mais réduit son personnel.

En termes de chiffres, la situation n'est guère plus reluisante :

• Solde migratoire négatif de plus de 1% (2 331 personnes) ;
• population vieillissante (47% de la population a plus de 45 ans) ;
• taux de chômage de 10,6%, soit 3% supérieur à la moyenne provinciale ;
• revenu annuel moyen de 27 524$, soit 7% inférieur à la moyenne québécoise.

Même si les fusions et la nomination de Saguenay pour la nouvelle ville ont laissé des cicatrices profondes et que les nombreuses chicanes de clochers ne favorisent pas une mobilisation et une vision cohérente de leur développement, il faut cependant reconnaître la période difficile que traverse cette région (et les autres qui sont dans la même situation) et tenter de trouver une solution intelligente et durable pour qu'elle retrouve la prospérité…et le bonheur.

Les hauts et les bas de Montréal

Il est vrai que Montréal est une des rares villes à posséder une âme, mais une âme a ses états ; des états qui varient, au gré des années, des saisons et des événements. Ainsi va Montréal qui ne l'a pas eu facile ces derniers temps.

• La perte des Expos ;
• le sauvetage in extremis des jeux de la Fina ;
• l'écroulement du viaduc de La Concorde ;
• la tuerie du Collège Dawson ;

Et des divisions qui n'aident en rien à recoudre une âme endolorie :

• Les interminables tergiversations entourant l'emplacement du CHUM ;
• le gouffre sans fin du prolongement du métro vers Laval ;
• des fusions municipales qui ont exacerbées les divisions ;
• des cols bleus qui ne font pas parler d'eux pour les bonnes raisons.

Ainsi que des statistiques qui aident à mieux comprendre le dernier rang de Montréal.

• Un solde migratoire négatif de 0,45% ou 8004 personnes. Montréal se vide ;
• un taux de chômage de 8,6%, un point au dessus de la moyenne québécoise ;
• un salaire annuel moyen de 30 267$, soit 750$ de plus que la moyenne québécoise. C'est très peu lorsqu'on connaît les coûts pour y vivre.

Consolons-nous, l'été approche. Durant cette période, l'âme de Montréal rayonne. La ville devient sautée, éclatée, festive et heureuse. Il ne peut en être autrement avec les festivals et événements qui se succèdent et se recoupent.

Ces résultats sont tirés d'une enquête de l'IRB qui a été réalisée entre le 14 novembre 2006 et le 30 mars 2007 auprès de 9330 répondants, avec une marge d'erreur globale de 1,04%. Ce palmarès est le premier à voir le jour avec autant de fiabilité et de véracité.

Pour connaître tous les résultats du palmarès des villes de l'IRB ainsi qu'une analyse de cuex-ci : www.indicedebonheur.com
(merci de mentionner, dans la mesure du possible, la source de l'information, soit le site de l'IRB).

L'IRB (Indice relatif de bonheur) est le seul indice à évaluer le bonheur à partir de la propre perception des répondants. Il s'impose comme un observatoire social incontournable par la nouveauté des résultats qu'il propose et leur caractère unique. Il explore et détermine les caractéristiques, attitudes, attributs et comportements qui favorisent l'amélioration du bonheur des collectivités et de ceux et celles qui la composent.

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Source :
Pierre Côté, IRB*
*L'IRB est une marque déposée appartenant à Côté communication conseil

Information et entrevues :
POINTCOMM
Jean-Sébastien Brousseau
(418) 953-4749
jsb.comm@gmail.com