Publié le 6 octobre 2008
Bonheur et liberté. Deux mots fétiches qui, depuis toujours, font rêver. Deux mots qui sont devenus des concepts auxquels on accorde une importance démesurée. Deux mots qui ont toutefois tendance à s'éloigner au fur et à mesure que l'on semble s'en approcher. C'est là d'ailleurs leur principale qualité, sinon, ils perdraient leur pouvoir et leur attirance.
Imaginez, 91% des répondants à une des enquêtes de l'IRB affirment que notre niveau de bonheur est directement influencé par notre sentiment de liberté. Comme si l'un ne pouvait être atteint sans l'autre et vice versa. Pourtant, lorsqu'on écoute les gens se plaindre qu'ils ont trop de travail, pas assez de temps, pas assez d'argent et j'en passe, il me semble qu'on est loin de la liberté.
Et combien ne veulent ou ne peuvent faire les choses qui leur tenteraient vraiment par peur de tout chambarder, de tout changer, de décevoir, de se tromper, d'être juger, de perdre, de se perdre.... Alors, s'il est vrai que la liberté est un pré requis essentiel au bonheur, il me semble qu'il y en ait beaucoup qui ont ce dernier plutôt facile. Mais bon, ce n'est pas de mes affaires et tout le monde essait, consciemment ou non, d'éviter d'être en disonnance avec soi-même.
Alors, il faut se poser une question bien simple. Est-ce le bonheur qui procure la liberté ou l'inverse. En fonction de votre réponse, ajustez votre comportement et vos priorités.