Existe-t-il un sujet sur lequel on a tant fait de cheval sur son dos? Tapez « happiness » sur Google et vous serez confronté à 78 millions d'articles sur le sujet. 34 millions en français. Beaucoup, beaucoup de « bullshit ». Des théories, des clichés, des dictons, des proverbes, tout y passe. Mais qu'en est-il vraiment? L'IRB à la prétention de donner l'heure juste. Probablement parce que l'IRB, depuis presque cinq ans, a cherché à sortir le bonheur de l'ésotérisme et de la phycho-pop, d'en faire une variable mesurable qui compte et qui appuie dorénavant les éternelles variables économiques et financières lorsque vient le temps d'évaluer une société, une collectivité. Le dossier Bonheur 101 ne fait qu'afficher les niveaux de bonheur de huit caractéristiques démographiques et celles-ci, dans leur ensemble, ne représentent qu'un tout petit facteur d'influence du bonheur (19^e) sur les 24 recensé. Imaginez! Alors, si on vous dit que l'âge d'or correspond à l'âge du bonheur, méfiez-vous. Dites-vous que l'âge n'est qu'une toute petite partie de l'équation. Rien à voir avec une foule d'autres facteurs nettement plus influents. Si vous avez été malheureux toute votre vie, vous ne deviendrez pas heureux en franchissant le cap de 56 ans. Mais quand même. Bonheur 101 permet de constater que certains groupes sont favorisés. Et que France Gall, dans sa chanson fétiche, avait bien raison de prétendre que celui qui avait dit que l'argent ne fait pas le bonheur était un sacré menteur.