Le difficile combat des idées!

Au-delà du pétrole, de l'hydro-électricité, de la forêt ou de l'éolien, les idées demeureront toujours la plus grande richesse d'un peuple. Elles sont le moteur de la vie, ce qui fait avancer les choses et la société en général. Mais avec seulement 16% de la population qui considère facile de faire avancer ses idées ou ses projets, on se retrouve à l'intérieur d'une société qui est loin de mettre tout en oeuvre pour exploiter sa plus grande richesse naturelle. Combien d'entre nous ont eu de bonnes idées qui sont restées sur des tablettes ou encore cachées dans une petit racoin de notre cerveau parce que la possibilité de les concrétiser s'avéraient une tâche trop ardue, trop compliquée? Imaginez! Plus de la moitié des répondants à l'enquête de l'IRB ne sauraient à qui s'adresser s'ils avaient une idée brillante qui pourrait se traduire en projet intéressant. Les idées demandent de l'ouverture de l'audace ainsi que de la détermination pour qu'elles puissent germer. Malheureusement, ces trois ingrédients sont des denrées rares. Elles se butent plutôt à de la suspicion, à du conservatisme ainsi qu'à une absence de bonne volonté. Les idées dérangent le cours des choses et les manières de faire ou de penser. Les idées demandent un effort pour les comprendre et encore davantage pour les mettre en application. On préfère «garder les choses commes elles étaient». Une société qui ne montrent pas toute l'ouverture nécessaire aux nouvelles idées est une société qui péréclite et qui s'enfonce dans le statu quo et l'immobilisme.