Le Plan Nord: De sérieux doutes persistent!

Le Plan Nord : De sérieux doutes persistent!

Suspicion et scepticisme, c'est d'abord ce que le Plan Nord inspire.

Doit-on s'en surprendre? Dans le contexte actuel d'extrême méfiance, les ventes sont difficiles à faire même si, à première vue, elles semblent avantageuses. Facile de constater que le gouvernement Charest traîne sa croix avec le Plan Nord et que cette dernière s'avère plutôt lourde.

Ainsi, près de trois Québécois sur quatre (71%) ne croient pas que le Plan Nord générera les retombées promises. Seulement 22% le pensent. Les hommes, encore et toujours, sont plus optimistes que les femmes sur de tels sujets alors que 25% d'entre eux voient les choses positivement contre 19% pour les femmes.

Et la croyance que les retombées du plan Nord généreront les retombées promises se raffermit avec les revenus des répondants.

Croyance que les retomb.es du Plan Nord seront telles que promises en fonction du revenu

 L'optimisme et le positivisme sont indissociables du bonheur comme en fait foi l'IRB moyen de 80,50 des répondants qui croient que ces retombées seront telles que promises, soit 3,40 points plus élevés que l'IRB des gens qui pensent le contraire.

Des retombées mal réparties

En plus de ne pas croire au Père Noël avec l'importance des retombées promises du Plan Nord, les Québécois sont encore plus sceptiques quant à la répartition de cette richesse promise. Ainsi, un maigre 8% croient que ces retombées profiteront principalement à l'ensemble des Québécois alors que 42% pensent plutôt que ce sera quelques groupes d'intérêts qui récolteront le gros lot et 46% que ce seront les entreprises impliquées directement dans le développement de ce Plan Nord.

Groupes qui profiteront le plus des retombées du Plan Nord

Quant à l'intérêt d'aller y travailler, 15% des Québécois en manifestent l'intention, proportion qui grimpe à 20% chez les hommes et 22% chez les 45-54 ans.