Publié le 24 juillet 2009
Quel bizarre de sentiment que l'amour et surtout, devrais-je dire, le coup de foudre, ou encore la passion délirante. Il rend fou et transforme des adultes matures et équilibrés en véritables enfants, envoyant paître par dessus bord toute forme de jugement et de bon sens.
C'est drôle, mais présentement, il y en a plusieurs autour de moi dans cette situation et, franchement, je ne sais pas si je les envie. Moi, le passionné, l'intense, le démesuré qui parle ainsi??? Qui l'eu cru?
Le problème avec ce sentiment extrême, c'est qu'il est impossible à contrôler. C'est plutôt lui qui nous contrôle et qui prend possession de notre corps, de notre esprit et même de notre âme.
Il y a indéniablement du bon, du très bon dans ce laisser aller complet, mais je comprends maintenant beaucoup mieux les personnes (elles représentent les deux tiers de la population) qui ne souhaitent pas vivre ce sentiment et qui privilégient surtout "le confort et la stabilité" d'une relation sentimentale plutôt que "la passion' d'abord et avant tout.
Remarquez, ce n'est pas parce qu'on ne souhaite pas vivre ce sentiment que nous y sommes pour autant protégés, car l'autre élément que j'observe, c'est que souvent on ne le choisi pas, il nous frappe, nous attrape, comme ça, sauvagement, au passage.
Michel Rivard n'a jamais chanté aussi vrai lorsqu'il dit "de se méfier du grand amour qui se promène aux alentours".