Le Québec de 2035 : Une moins bonne société que celle d'aujourd'hui!

Doit-on s'en surprendre? Alors que la majorité (55 %) considère que la société québécoise de 2035 ne sera ni meilleure ni pire que celle de 2010, ils sont presque le tiers (30 %) à penser que cette société sera pire que celle d'aujourd'hui. Cette proportion est la double de ceux (15 %) qui, au contraire, croient que le Québec de 2035 sera une meilleure société que le Québec de 2010.

Encore une fois, le niveau de bonheur (IRB) des optimistes tranche sur celui des pessimistes, 6 points d'écarts les séparant (79,50 vs 73,80).

Le seul groupe de la société qui est plus nombreux à penser que la société de 2035 sera davantage meilleure plutôt que pire que celle d'aujourd'hui sont les personnes affichant un diplôme universitaire de 2e cycle (22 % vs 15 %). Même les jeunes de 18-24 ans sont plus nombreux à penser que cette société de 2035 sera pire plutôt que meilleure que celle de 2010 (22 % vs  25 %). Ces données nous indiquent l'ampleur du changement à opérer pour que les perceptions se transforment et que le pessimisme se convertisse en optimisme.

Une moins bonne société, mais un niveau de bonheur plus élevé

Par chance, les répondants sont légèrement plus nombreux (24 % vs 19 %) à penser que leur niveau de bonheur en 2035 sera supérieur à celui de 2010 plutôt que le contraire. La majorité (57 %) considère que celui-ci sera le même.

Les hommes, une fois encore, se montrent plus optimistes que les femmes (28 % vs 20 %) alors que cet optimisme décroît proportionnellement avec l'âge des répondants, démontrant bien l'impact négatif du vieillissement et la crainte de celui-ci sur l'état et sur l'évaluation de ce que sera la vie vingt-cinq ans plus tard.