Le virtuel au secours de la solitude?
Le virtuel au secours de la solitude?
En partie, mais pas au point de remplacer le réel.
Bienvenue en 2012. Alors que la société actuelle semble rendre la solitude plus lourde, les réseaux sociaux représentent peut-être une solution, quoique partielle. Ainsi, 29% des répondants considèrent que ces réseaux représentent des outils efficaces pour contrer ou diminuer la solitude. Ce n'est pas si mal, mais il y a encore du travail à faire, car davantage (39%) ne le voit pas ainsi.
Plus les personnes sont positives et se montrent enthousiastes face au rôle que peuvent jouer ces réseaux, plus leur IRB est élevé. Le positivisme et l'optimisme ne sont jamais étrangers au bonheur.
Mais l'IRB se permet ici une simple interrogation. Les réseaux sociaux ne seraient-ils pas, en partie du moins, une des raisons expliquant que la solitude soit plus difficile à supporter en 2012? Sans doute de la matière intéressante pour les sondages à venir.
Le virtuel ne remplace toutefois pas le réel
Mais attention. Le virtuel ne règle pas tout. Le réel, heureusement, s'avère encore plus efficace. Pour trois Québécois sur quatre (75%), leur réseau d'amis véritables compenserait, du moins partiellement, pour leur solitude. Cette proportion atteint même 82% chez les 18-24 ans, mais chute à 67% pour les 55 ans et plus, ce qui démontre, pour une énième fois, toute l'importance et le rôle de l'amitié chez les jeunes.
Et afin de démontrer l'impact de l'amitié sur notre vie et sur notre niveau de bonheur, l'écart de l'IRB atteint 12 points entre les personnes qui considèrent que leurs amis véritables compenseraient pour leur solitude et les autres, qui ne le croient pas.
À la lumière du prochain graphique, les amis, les vrais, n'ont pas de prix d'où l'importance d'en prendre soin.