Les employeurs sont-ils prêts à se faire parler de bonheur?

Je viens tout juste de participer, à titre d'exposant, au congrès annuel le l'ORHRI (Ordre des conseillers en ressources humaines et en relations industrielles). Ma présence se voulait une première action publique pour sensibiliser ces spécialistes à mon nouveau produit, l'IRB au travail (www.irbautravail.com). Ce produit, en gros, permet de poser un diagnostic précis et complet du niveau de bien-être et de bonheur des employés d'une organisation. Si plusieurs se sont montrés emballés et impressionnés, il y en a encore qui croient que le bonheur est une notion qui n'a pas sa place au sein d'une entreprise. Je suis en total désaccord avec ces gens. Le travail est le 4ème facteur d'influence du bonheur. Nous passons plus du quart de notre vie au travail. Pour l'employeur, ce temps devrait constituer une opportunité unique d'agir positivement sur ses employés et de contribuer à leur épanouissement, non pas seulement au travail, mais dans leur vie en général.  Les organisations y gagneraient largement au change, car toutes les données et études démontrent clairement l'amélioration du rendement, de la productivité et du sentiment d'appartenance lorsque les employés se sentent bien dans leur milieu de travail. Ce n'est pourtant pas chinois et si difficile à comprendre. L'équation coule de source, mais la notion de bonheur, malgré qu'elle soit au coeur de nos vies, représente encore trop souvent un tabou, une variable molle relevant encore de la «psycho pop». Plusieurs m'ont dit: «C'est génial ton produit, mais pourrais-tu changer le mot bonheur? Ça ne fait pas sérieux et j'ai peur d'avoir l'air fou en présentant ça à mon boss». Peut-être que l'on pourrait parler de bien-être, de mieux-être, mais au fond, c'est du pareil au même. Il suffit seulement d'avoir un minimum d'ouverture d'esprit et la réelle volonté d'améliorer le sort des employés à son service. À ce moment et seulement à ce moment, une organisation pourra prétendre que ses employés constituent sa plus grande richesse.