Les mystères de l'orgasme!

On entend souvent dire qu'un très grand nombre de femmes feignent l'orgasme. Selon la dernière enquête de l'IRB, cette affirmation prend de la valeur. Elles sont effectivement près de la moitié à le faire (46 %), dont 34 % quelques fois et 12 % souvent. Pour ces dernières, leur IRB fléchit de 3 points avec celui des personnes qui ne feignent jamais l'orgasme (75,20 vs 78,00). Il est donc vrai que beaucoup d'hommes n'y voient que du feu et ne réalisent souvent pas que leur partenaire les manipule ou leur joue la comédie.

Comme on peut bien s'en douter, moins les femmes ont des orgasmes, plus elles les feignent.

Proportion feignant souvent l'orgasme en fonction de la fréquence de ces derniers

Les orgasmes et leur fréquence

Le mythe qu'une forte proportion de femmes ne connaisse jamais ou presque l'orgasme bât de l'aile lorsque l'enquête de l'IRB nous apprend qu'elles ne sont en fait que 9% dans cette situation. Toutefois, une faible proportion (16 %) avoue avoir toujours des orgasmes lors de leurs relations sexuelles alors que plus de la moitié (54 %) disent en avoir souvent.

Fréquence des orgasmes chez la femme lors des relations sexuelles

Les enfants uniques constituent nettement le groupe affirmant obtenir toujours l'orgasme lors de leurs relations sexuelles. On remarque également que plus les revenus des répondants augmentent, plus ces personnes ont toujours un orgasme. Deux groupes assez égoïstes qui ne se privent pas souvent.

Aussi, le bonheur n'est pas forcément dans l'orgasme, mais il y contribue. L'analyse des données et le graphique qui suit sont intéressants à plus d'un égard. En référant à un dossier antérieur de l'IRB qui portait sur la fréquence des relations sexuelles, on réalise qu'il y a des similitudes. Si l'IRB des personnes augmente avec la fréquence de leurs relations sexuelles, atteignant son maximum à 3 ou 4 fois semaine, il demeure stable une fois dépassée cette fréquence. Même chose pour les orgasmes. L'IRB des personnes qui, lors d'une relation sexuelle, en ont toujours un est même légèrement plus faible que celui des personnes qui en ont souvent un.

Ces données donnent du poids à l'expression « La modération à bien meilleur goût ». Ainsi, les bonnes choses, celles qu'on apprécie, consommées en trop grande quantité ou à trop grande fréquence, perdaient de leur charme et de leurs effets. C'est tellement logique et implacable, mais ici, on ne parle quand même pas d'alcool, de drogue ou de bouffe. On parle de sexe.
Faut croire que le principe de modération est universel et s'applique à tous les domaines.

Variation de l'IRB en fonction de la fréquence des orgasmes

Pour terminer, il est intéressant de constater que pour 9 % des personnes, le rôle et le jeu du partenaire dans la quête de l'orgasme sont secondaires (7 %) ou accessoires (2 %), que l'on soit un homme ou une femme.