Les petites entreprises sous-estiment leurs charmes

Les petites entreprises sous-estiment leurs charmes

Le recrutement et la rétention de la main-d’œuvre sont les deux enjeux majeurs des entreprises au Québec. Ce sont des problématiques qui touchent toutes les entreprises, petites et grandes.

Si le salaire est la principale raison pour attirer les travailleurs, les raisons pour les retenir sont toutes reliées à l’attention qu’on leur porte.

Alors que les petites entreprises, celles de moins de 50 employés, se trouvent moins attrayantes que les plus grandes en raison, justement du salaire, elles affichent cependant des résultats sur tous les autres points qui devraient éliminer leurs complexes.

 

IBL-T en fonction du type d’entreprise

 

Les six facteurs et les huit dimensions

Les travailleurs des petites entreprises, en plus d’enregistrer un IBL-T supérieur aux autres entreprises, évaluent plus fortement cinq des six facteurs de bonheur au travail. Seul le facteur rémunération est évalué plus faiblement.

Pour les huit dimensions essentielles pour le bonheur au travail, les travailleurs des petites entreprises les évaluent toutes plus fortement que les travailleurs des plus grandes entreprises.

Et pour conclure, alors que le taux de recommandation net des travailleurs des petites entreprises se situent à 15%, il s’avère négatif pour toutes les autres catégories d’entreprises.

Voilà donc autant d’arguments pour les petites entreprises de bâtir une marque employeur forte basée, entre autres, sur le bonheur au travail.