Les plus "dignes de confiance"
Les plus « dignes de confiance »!
Même si cette confiance est toute relative. Faut bien se compromettre envers ceux et celles présents.
La question qui tue comme dirait l'autre. À quelle personnalité politique faites-vous le plus confiance? Pour les besoins de l'exercice, l'IRB n'a sélectionné que les cinq chefs des partis officiels. Voici les résultats.
Ainsi, Jean Charest se retrouve dernier à égalité avec Jean-Marie Aussant d'Option nationale alors qu'Amir Khadir devance légèrement François Legault et Pauline Marois.
L'IRB convient qu'il ne s'agit ici nullement d'intention de vote, mais de la confiance qu'inspirent ces personnalités. Pour Jean Charest, les résultats sont désastreux partout, mais obtient de meilleurs scores auprès des personnes de 55 ans et plus (16%) et ceux affichant les plus hauts revenus (17%).
Pauline Marois obtient également plus d'appui auprès des personnes de 55 ans et plus (33%) ce qui amplifie la perception de vieux partis associée au Parti libéral et au Parti Québécois.
Les appuis de François Legault sont plus marqués auprès de la génération X (33% des 35-44 ans) et de ceux qui ne croit pas que le Québec de demain sera meilleur que celui d'aujourd'hui (31%), résultats peut-être explicables, en partie du moins, de la fusion avec l'ADQ. La confiance envers François Legault se manifeste aussi plus fortement auprès des personnes affichant des revenus annuels de plus de 80 000$ (37%).
Sans surprise, la confiance envers Amir Khadir augmente avec le niveau de scolarité des répondants et atteint un sommet chez les personnes affichant des revenus de 25 000$ et moins (42%).
Quant aux appuis à Jean-Marie Aussant, ils diminuent avec l'âge ainsi que les revenus des répondants.
La scène politique provinciale d'abord et avant tout
C'est sans conteste la scène politique provinciale qui suscite le plus d'intérêt chez les Québécois (67%) même s'ils admettent que la politique municipale est celle ayant le plus d'impact sur leur qualité de vie.
Est-ce dû à un certain détachement, un éloignement aussi, mais ils ne sont que 11% à considérer la scène politique fédérale comme celle suscitant le plus d'intérêt, précéder par la scène politique municipale (12%).