Le moins que l'on puisse dire, c'est que ces deux éléments ne vont pas très bien ensemble, comme si les premiers faisaient fuir le second. Lors du palmarès des leaders que l'IRB à fait paraître à l'automne, les personnes qui affichaient le niveau de bonheur le plus faible étaient celles qui avaient identifié comme leaders les trois chefs des trois partis politiques à l'Assemblée Nationale (Marois, Charest et Dumont). À l'inverse, les personnes qui ont identifié comme leaders des personnes reliées à des réussites , quoi qu'on en dise, sont celles qui affichent l'IRB le plus élevé. C'est le cas avec Guy Laliberté, Pierre Karl Péladeau et Steven Guilbault. Les gens confondent trop souvent leaders avec opportunistes et en politique, ce n'est que çà, de l'opportunisme et du calcul politique pouvant même aller jusqu'à une certaine forme de démagogie. Et ce n'est pas parce qu'ils font les nouvelles à tous les jours qu'ils sont pour autant des leaders. N'est ce pas d'ailleurs ce qui manque le plus au Québec? Un politicien qui soit également un véritable leader? Pour l'instant, on attend toujours.