Les Québécois : Chaleureux, mais «chialeux»

Québec, le 17 mai 2007.- Les Québécois se qualifient eux-mêmes : Chaleureux, mais «chialeux». Beau paradoxe ! C'est que qui ressort de la dernière enquête de l'Indice relatif de bonheur www.indicedebonheur.com alors qu'on demandait aux Québécois d'identifier les deux qualités et les deux défauts qui les définissent le mieux.

Chaleureux, ouverts d'esprit et généreux…
Le côté chaleureux des Québécois ne fait aucun doute, car ils sont 69% à avoir identifié cette qualité sur un choix de 10 qui leurs étaient proposées et ce, peu importe l'âge, le sexe, la scolarité ou la condition des répondants.

L'ouverture d'esprit et la générosité des Québécois occupent, très loin derrière la première position, la 2ème et la 3ème position avec respectivement 36% et 31% des mentions.

Cette enquête nous démontre que ce n'est définitivement pas la détermination (6%), le courage (5%), l'optimisme (4%) ou la discipline (1%) qui caractérisent le mieux les Québécois.

…mais chialeux, mous et complexés
On s'en doutait, c'est maintenant confirmé. Les Québécois sont des «chialeux», car 74% des répondants ont identifié ce défaut comme celui qui les définit le mieux.

Après le hockey, on pourrait dire que le «chialage» est notre deuxième sport national. Ce résultat donne d'ailleurs raison aux Canadiens qui se sont toujours montré irrités par la propension des Québécois à toujours se plaindre.

La mollesse des Québécois occupe la deuxième position des défauts les caractérisant, 40% des répondants ayant fait ce choix.

Les Québécois seraient aussi complexés (17%), ce défaut occupant la troisième position, un point devant la paresse (16%), ce qui n'est pas pour faire taire les mauvaises langues.

Il est à noter que la perception face aux défauts qui caractérisent les Québécois varie passablement en fonction de l'âge (18-24 ans vs
55 ans +) et de la scolarité (diplôme de secondaire V contre un diplôme universitaire de 2ème cycle).

On remarque également que plus le choix des défauts est en opposition avec celui de la majorité, plus l'IRB (indice relatif de bonheur) de ces répondants est faible, ce qui laisse sous-entendre qu'un jugement qui s'éloigne des normes affecte le niveau de bonheur des gens.

Ces résultats sont tirés d'une enquête de l'IRB qui a été réalisée entre le 31 mars 2007 et le 12 avril 2007 auprès de 1465 répondants, ce qui lui confère une marge d'erreur de 2,6%.

Pour connaître tous les résultats de cette enquête de l'IRB: www.indicedebonheur.com
(merci de mentionner, dans la mesure du possible, la source de l'information, soit le site de l'IRB).

L'IRB (indice relatif de bonheur) est le seul indice à évaluer le bonheur à partir de la propre perception des répondants. L'IRB, c'est aussi un observatoire social incontournable par la nouveauté des résultats qu'il propose et leur caractère unique. Il explore, qualifie et quantifie les caractéristiques, attitudes, attributs et comportements qui favorisent l'amélioration du bonheur des collectivités et de ceux et celles qui les composent.

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Source :
Pierre Côté, IRB*
*L'IRB est une marque de commerce enregistrée appartenant à Côté communication conseil

Information et entrevues :
Jean-Sébastien Brousseau
jsb.comm@gmail.com
(418) 953-4749