Les Québécois ne sont pas prêts!
COMMUNIQUÉ
Pour diffusion immédiate
Vieillissement de la population
Les Québécois ne sont pas prêts
Québec, le 1er juin 2009. Tant mentalement et psychologiquement que financièrement, les Québécois ne sont ni prêts ni disposés à faire face au vieillissement de la population.
À peine le tiers d'entre eux (35%) se disent prêts mentalement et psychologiquement à prendre soin d'un parent ou d'un ami(e) malade ou mourant. Cette proportion chute à 22% lorsque, du même souffle, on leur demande s'ils seraient prêts, financièrement cette fois, à prendre soin d'un parent ou ami(e) malade ou mourant.
Évidemment, le bonheur trouve davantage refuge auprès des personnes qui sont prêtes à affronter cette éventualité.
Une responsabilité de plus sur le dos des femmes
Encore une fois, ce sera principalement aux femmes à qui incombera ce fardeau. Près de la moitié d'entre elles (41 %) se disent prêtes mentalement et psychologiquement à assumer cette responsabilité alors que cette proportion chute à 29 % pour les hommes.
Le volet injuste de cette situation se situe du côté financier. Alors que les femmes sont plus nombreuses à être prêtes mentalement et psychologiquement, elles sont cependant moins nombreuses que les hommes (19 % vs 26 %) à pouvoir faire face aux éventuelles conséquences financières que représente la prise en charge d'un parent ou ami (e) malade ou mourant.
La société, une fois de plus, utilisera-t-elle la compassion, l'empathie et la sensibilité des femmes à leur détriment? Pour Pierre Côté, fondateur de l'IRB, c'est une question qui mérite d'être posée et c'est une préoccupation pour laquelle la société et les femmes, plus particulièrement, devront se méfier.
L'argent n'a pas de cur
Ce n'est pas la première fois que l'IRB remarque que la compassion et l'empathie trouvent peu de refuges auprès des mieux nantis de la société. Alors que les personnes qui déclarent des revenus de 80 000 $ et plus sont les plus nombreuses (49 %) à être prêtes financièrement à prendre soin d'un parent ou ami (e) malade ou mourant, ils sont, à l'opposé, les moins nombreux (30 %) à s'avouer prêts mentalement et psychologiquement à faire face à une telle éventualité.
Profession : Aidant naturel
Ce n'est qu'une question de temps avant que cette profession soit reconnue et rémunérée en conséquence, car la vaste majorité des Québécois (75%) se disent d'accord à octroyer aux aidants naturels une rémunération selon leur niveau d'implication.
Encore les hommes et l'argent
Ce sont encore les hommes et les personnes qui affichent les plus hauts revenus (80 000$ et plus) qui se montrent les plus réticents (68% et 67%) à octroyer aux aidants naturels une rémunération.
Pour Pierre Côté, l'histoire ne fait que se répéter. « Il est quand même étrange que les personnes qui sont les plus disposés financièrement à prendre en charge un parent ou ami(e) malade ou mourant, mais les moins disposés à le faire au niveau mental et psychologique se montrent, par surcroît, les moins favorables à payer des personnes pour assumer une responsabilité dont ils se défilent. On peut appeler ça de l'égoisme. »
Garder ses parents près d'eux
C'est le souhait deux tiers des Québécois (66%). S'ils en avaient le choix, il garderait leurs parents vieillissants près d'eux, dans un endroit annexé à leur maison.
Moins du quart (22%) opteraient pour une résidence pour personnes âgées alors que seulement 6% souhaiteraient qu'ils vivent avec eux, sous le même toit.
Pour tout savoir sur les résultats de cette enquête de l'IRB, consultez le site www.indicedebonheur.com
(veillez, dans la mesure du possible, mentionner la référence et le site internet dans vos reportages).
Les résultats présentés sont issus dune enquête réalisée entre le xx et le yy 2009 auprès de wwww répondants, ce qui leur confère une marge d'erreur de 2,7 19 fois sur 20.
L'IRB (www.indicedebonheur.com) s'impose de plus en plus comme un véritable observatoire social qui explore et détermine les caractéristiques, attitudes, attributs et comportements qui favorisent l'amélioration du bonheur des collectivités et de ceux et celles qui la composent. L'IRB souhaite fournir à ses lecteurs, aux médias et aux décideurs une information toujours de grande qualité qui contribuera à faire du bonheur une variable qui compte et qui complétera les variables économiques et financières existantes.
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Source : Pierre Côté,
Fondateur, IRB*
Chercheur et analyste
*L'IRB est une marque de commerce enregistrée appartenant à Côté communication conseil
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Pierre Côté
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