Loin de moi, solitude!
Loin de moi, solitude!
Qui peut parler en toute connaissance de cause de la solitude? Pas tout le monde si l'on se fie aux résultats de l'enquête de l'IRB. Moins de la moitié de la population en fait (45 %) car c'est cette proportion de répondants qui ont affirmé avoir passé dans leur vie une longue période (3 ans et +) seuls, sans être en relation sentimentale et/ou amoureuse.
Cette proportion atteint 56 % pour ceux et celles qui ont déjà été ou qui sont abonnés à un réseau de rencontres.
Apprivoiser la solitude contribue au bonheur
L'attitude que l'on adopte vis-à-vis la solitude influence grandement notre état. Ainsi, les personnes qui la redoute et qui en ont peur, ils sont 22 %, affichent un IRB moyen de 70,70 alors que ceux qui ont l'attitude opposée, ils sont 39 %, affichent un IRB moyen de 80,50, 10 points au dessus des premiers. C'est un écart important et significatif.
Parmi ceux qui la redoutent, notons, en tout premier lieu, les personnes monoparentales (37 %). Les personnes qui ont déjà été abonnées ou qui sont abonnées à un réseau de rencontres suivent (29 %) et les hommes y sont légèrement plus allergiques que les femmes (24 % vs 20 %).
Le groupe qui se distingue le plus est sans contredit celui des personnes de 55 ans et plus alors qu'ils ne sont que 14 % à redouter la solitude et 45 % à ne pas la craindre du tout. Cette donnée nous démontre bien le long travail que demande l'apprivoisement de la solitude et le minimum de spiritualité et d'introspection qu'il exige.
Non à la solitude, mais pas à n'importe quel prix
Il y a des limites cependant que la majorité n'est pas prête à franchir pour éviter la solitude. Ainsi, alors que seulement le quart des répondants (26 %) accepteraient de vivre une relation davantage confortable, mais sans passion plutôt que de se retrouver seul, la grande majorité (70 %) se situe à l'opposé et n'accepterait pas une telle situation.
D'ailleurs, cette attitude est franchement positive en ce qui à trait au bonheur, car l'IRB de ces derniers est 5 points supérieurs à celui des premiers (79,20 vs 74,30).
Les groupes de la population qui sont plus enclins à vivre une relation davantage confortable, mais sans passion plutôt que se retrouver seuls se retrouvent parmi les personnes de 55 ans et plus (35 %) les personnes qui vivent en couples (32 %) et celles qui possèdent un diplôme universitaire de 2e cycle (34 %).
Les hommes sont également plus nombreux que les femmes (31 % vs 22 %) à adopter cette position, ce qui démontre une fois de plus le caractère plus engagé, plus entière, plus passionné et plus intègre des femmes.