Ma ville, mon bonheur!

Ma ville, mon bonheur!

La ville où l'on vit influence le niveau de bonheur.

La question était simple : est-ce que la ville où vous habitez présentement représente aussi la ville dans laquelle vous souhaitez vivre? Les résultats ne laissent aucun doute sur l'impact de cette réalité sur le bonheur exprimé.

Ainsi, l'IRB moyen des personnes qui affirment que oui s'élève à 82,00 alors qu'il n'est que de 73,00 pour celles dont c'est plus ou moins ou pas du tout le cas. Neuf points de différence représente un écart nettement significatif et souligne l'importance de vivre dans la ville de son choix, dans une ville que l'on aime. Cette donnée révélatrice n'est pas sans imposer une certaine compétition entre les villes et pousse chacune à se rendre la plus attrayante possible.

IRB selon que l'on vive ou non dans la ville où l'on souhaite vivre
 
Heureusement au Québec, près des deux tiers (62%) affirment vivre dans la ville où ils souhaitent vivre. Le quart des répondants (25%) confessent que c'est plus ou moins le cas alors que pour 12% de l'échantillon, la ville où ils vivent n'est pas du tout celle où ils souhaiteraient vivre.

Les hommes sont plus nombreux que les femmes à affirmer que oui (66% vs 59%) ainsi que les propriétaires par rapport aux locataires (72% vs 50%). Cette réalité de vivre actuellement dans la ville où l'on souhaite vivre croît proportionnellement avec l'âge des répondants ainsi que leurs revenus.

Qui vivent actuellement dans la ville où ils souhaitent vivre en fonction de l'âge et des revenus

Travailler dans la ville où l'on habite

Il existe également une corrélation, quoique plus faible, entre le niveau de bonheur exprimé et le fait de travailler dans la ville où l'on habite. Ainsi, l'IRB moyen des personnes (60%) pour qui cette réalité est la leur se situe à 80,10 alors qu'il fléchit de quatre points (76,30) pour celles dont cette réalité n'est pas la leur. Pour ces dernières, on peut penser que les temps de déplacements, souvent faits dans des conditions de circulation difficiles, ne contribuent en rien à l'amélioration de leur IRB. Mentionnons que le manque de temps est l'une des principales raisons mentionnées par les Québécois pour expliquer un niveau de bonheur inadéquat.

Les jeunes, ceux vivant en milieu urbain, les locataires ainsi que les personnes affichant des revenus plus élevés sont plus nombreuses à travailler dans la ville où ils habitent.